Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé dimanche à Alger, que l’engagement de prononcer un discours devant les représentants du peuple incarne la nouvelle approche de la gestion des affaires publiques pour la consécration de la bonne gouvernance.
Dans son discours à la Nation devant les deux Chambres du Parlement au Palais des Nations (Club des Pins), le Président de la République a souligné que « l’engagement de prononcer un discours devant les représentants du peuple incarne la nouvelle stratégie managériale ». approche des affaires publiques pour la consécration de la bonne gouvernance » et « elle se veut aussi une reconnaissance des représentants de la Nation ».
Le Président de la République a évoqué, dans son discours, les codes communaux et de wilaya qui sont, en pratique, le prélude à une véritable démocratie et à l’achèvement de l’appareil étatique.
Evoquant le dialogue, le Président de la République a souligné que « le dialogue requiert du calme, loin de l’étrangeté et de la singularité ».
D’un point de vue économique, le Président de la République a indiqué que « tous les indicateurs économiques et financiers de l’Algérie sont au vert, comme le reconnaissent les institutions internationales, affirmant que ces indicateurs « montrent que nous sommes sur la bonne voie pour adhérer », « Dans quelques mois, les pays émergents. » « Nous avons lancé des mégaprojets et nous sommes en train d’exploiter pleinement nos richesses pour la première fois depuis l’indépendance », a-t-il poursuivi.
Après avoir rappelé l’existence de mines destinées à être exploitées pour générer des richesses et des emplois, le Président de la République a indiqué que « la ligne ferroviaire qui ira jusqu’à la wilaya de Tamanrasset nous aidera à exploiter des ressources minières très importantes », précisant que le Port de Oran « recevra les premières livraisons de fer de la gare de Djebilet en 2026 ».
Concernant la question énergétique, le Président de la République a relevé que « l’Algérie est parvenue à l’autosuffisance en électricité et dispose d’un excédent de 12.000 mégawatts pour l’exportation », rappelant que « l’Algérie a importé de l’essence jusqu’en 2021, mais aujourd’hui elle en produit dans tous les trains ». avec la main d’œuvre algérienne.
Concernant l’agriculture, le Président de la République a déclaré que « notre agriculture a atteint une production de 37 milliards de dollars », expliquant qu' »après le blé dur, notre objectif est d’atteindre l’autosuffisance en blé tendre ».
« Rassurez-vous, j’ai mis le doigt sur la plaie en matière d’industrie, après un déclin industriel qui a relégué le secteur à 3% du PIB », a déclaré le président de la République à propos du volet industriel, invitant les Algériens de la diaspora à » investir dans le pays pour qu’ils ne soient jamais considérés comme des étrangers ».
« Investissez dans votre pays et combattez ceux qui le combattent, la loi sur les investissements ne changera pas avant dix ans », leur a-t-il dit.
Dans son discours, le Président de la République a également évoqué les start-up, à travers lesquelles les jeunes Algériens ont pu « relever le défi », se tournant désormais vers la production dans plusieurs domaines au profit de leur pays, saluant la rencontre, pour le première fois depuis l’indépendance, de jeunes startups africaines en Algérie.
Le Président de la République a également rappelé qu’il avait ordonné aux walis de créer des zones d’activités au profit des artisans des régions enclavées, car « c’est un droit qu’il est de notre responsabilité de satisfaire au profit de la jeunesse de ces régions.
« Nos jeunes représentent une nouvelle génération intègre, qui a les mains propres et ne se livre pas à des excès », a-t-il déclaré, faisant référence aux pratiques qui ont miné l’économie nationale dans le passé.
Sur le plan social, le Président de la République est revenu sur la question de la répartition du logement, qu’il considère comme « une question de dignité pour le citoyen, et non un gaspillage d’argent comme le prétendent certains détracteurs », soulignant que « le logement n’est pas plus une charge pour l’Etat, car les projets sont construits avec des matériaux purement algériens, contrairement au passé où il fallait les importer ».
Et il a ajouté : « Ils ont prédit une explosion en Algérie à cause de notre politique de logement puis à cause de l’épuisement des réserves de barrages, ce à quoi l’Algérie a répondu en renforçant ladite politique ainsi que par des projets de dessalement d’eau de mer à grande échelle.
« Ils espéraient que nous tomberions aux mains du Fonds monétaire international lorsque nous recruterions des enseignants et exempterions d’impôts les bas salaires. Cependant, l’Algérie se porte toujours bien », a-t-il déclaré.
Concernant le pouvoir d’achat, le président de la République a indiqué qu’il sera augmenté de 53% au cours de ce mandat, d’autant que « nous prévoyons une augmentation des revenus de l’Algérie du fait de l’accélération de la dynamique de production.
S’adressant à ceux qui affirment avoir quitté l’Algérie comme un paradis après leur départ, le président de la République a rappelé qu’« au lendemain de l’indépendance, 90 % du peuple algérien était analphabète » et que « le général Bugeaud a exterminé les Algériens ».
« La colonisation a laissé la désolation en Algérie », a déclaré le Président de la République. Et d’ajouter : « Nous sommes les titulaires légitimes d’un droit inaliénable et devons reconnaître les crimes et les massacres commis contre les Algériens ».
« Ils se prétendent porteurs de civilisation, se vantant d’avoir pillé les crânes, les considérant comme des trophées », a-t-il poursuivi, leur demandant de nettoyer les sites qu’ils ont contaminés par leurs essais nucléaires dans le sud algérien.
Concernant la cause palestinienne, le Président de la République a réaffirmé la position constante de l’Algérie en faveur de la Palestine jusqu’à son indépendance.
Evoquant la question du Sahara, le Président de la République a rappelé que « l’idée d’autonomie est une idée française et non marocaine et nous la connaissons depuis des décennies », soulignant que les options réglementaires que je propose pour le Sahara occidental La question est « des choix entre le mal et le pire lorsqu’il s’agit de décolonisation et d’autodétermination ».