La Garde civile espagnole a arrêté un migrant marocain résidant en France dans le port de Ceuta alors qu’il tentait de faire entrer clandestinement environ 46 kilos de haschich dans son véhicule, une nouvelle opération qui révèle l’intensification de l’activité des réseaux de trafiquants marocains à travers les points de passage de la frontière.
Des sources médiatiques ont rapporté dimanche que l’opération, menée vendredi dernier, a mis en lumière des méthodes de trafic innovantes, mais soulève également des questions plus profondes sur le rôle croissant du Maroc dans la facilitation du trafic de drogue sur les marchés européens.
L’opération, qui s’est terminée par l’arrestation du migrant marocain et la saisie du véhicule chargé de drogue, intervient à un moment sensible, où le port de Ceuta, connu comme l’un des principaux points frontaliers entre les deux rives, fait face à un série de tentatives de trafic.
Selon les mêmes sources, la drogue au Maroc, pesant plusieurs dizaines de kilos, est souvent cachée dans des compartiments soigneusement agencés sous le châssis des véhicules, illustrant ainsi l’évolution continue des méthodes de contrebande de marchandises interdites.
Les mêmes médias ont indiqué que ces avancées technologiques ne changent rien au fait que les autorités marocaines contribuent indirectement à l’aggravation de la crise du trafic de drogue en Europe.
Depuis le début de l’année, les autorités espagnoles ont réussi à intercepter près d’une tonne et demie de haschich, des chiffres qui confirment l’ampleur du défi sécuritaire auquel est confrontée Ceuta.