Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a organisé, dimanche à Alger, une journée d’étude sur le thème « Le phénomène migratoire et les droits de l’homme », en présence d’avocats et de représentants de plusieurs autorités et organisations nationales.
Présidant l’ouverture de cette journée d’étude, organisée à l’occasion de la Journée internationale des migrants (18 décembre), le président du Conseil national des droits de l’homme, Abdelmadjid Zaalani, a déclaré que l’approche de ce phénomène « sensible et global » exige une série de mesures pour garantir le respect des principes des droits de l’homme, en soulignant l’importance, en la matière, d’une approche inclusive qui implique, outre les avocats, tous les acteurs concernés par cette affaire au sein d’un groupe de réflexion.
Au cours du débat, la plupart des intervenants ont abordé le phénomène de migration en provenance d’Afrique sous l’angle des facteurs socio-économiques et sécuritaires, en mentionnant les principales causes de son aggravation, notamment ces dernières années.
La question du trafic de migrants africains par des réseaux spécialisés dans la traite des êtres humains a également été évoquée lors du débat. À cet égard, les intervenants ont souligné la nécessité de renforcer les mécanismes juridiques et judiciaires pour faire face à ce type de criminalité sur le continent.