Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, et le ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, chargé de la production pharmaceutique, Fouad Hadji, ont présidé la signature des accords de coopération entre l’Agence nationale du produit pharmaceutique, le groupe Saidal, à Constantin samedi. et les structures universitaires nationales.
Concernant ces dernières, il s’agit des facultés de médecine de plusieurs universités du pays, le Centre de Recherche en Biotechnologie (CRBT) et le Centre de Recherche en Sciences Pharmaceutiques (CRSP), l’objectif étant la promotion de la recherche scientifique et la formation de ressources humaines qualifiées en spécialités spécifiques. .
Ces accords ont été signés au siège de l’Agence Nationale des Produits Pharmaceutiques et du Centre de Recherche en Sciences Pharmaceutiques, dans la circonscription administrative d’Ali Mendjeli, dans le cadre des efforts de veille visant à établir un système de contrôle basé sur des bases scientifiques et technologiques avancées. , conformément aux normes internationales, tout en soutenant la tendance vers l’innovation et la qualité.
Constantine connaît « une véritable renaissance économique dans laquelle l’industrie pharmaceutique occupe une place importante, ce qui en fait un pôle national d’excellence pharmaceutique », a déclaré M. Hadji lors des séances de signature.
« Ces conventions traduisent l’engagement de l’Etat à garantir l’efficacité et la qualité des produits pharmaceutiques et du matériel médical », a-t-il ajouté, notant que cette « démarche qualitative » vise à « renforcer les relations entre les fabricants et les importateurs opérant dans le secteur pharmaceutique ».
Aux termes de la convention, l’agence enregistrera, au niveau de son secteur de compétence (16 wilaye), les médicaments et produits pharmaceutiques, et certifiera les équipements médicaux de 53 entreprises manufacturières et 74 entreprises importatrices.
Etablir des ponts entre les universités, les centres de recherche scientifique et l’industrie pharmaceutique « constitue une étape stratégique » visant à faire de l’Algérie « un pôle biotechnologique », selon M. Hadji, qui a ajouté que ce « projet ambitieux permettra un saut qualitatif dans l’industrie pharmaceutique ». , grâce à une réelle recherche et développement, pouvant déboucher sur la production de nouveaux médicaments 100% algériens ».
Le renforcement de la « souveraineté en santé » dans notre pays s’inscrit dans les directives du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui attache la plus grande importance à cette question, en ouvrant des perspectives prometteuses de développement des investissements, en améliorant la la qualité des produits pharmaceutiques fabriqués localement et la promotion des produits non-hydrocarbures, a également indiqué le ministre délégué, chargé de la production pharmaceutique.
De son côté, M. Baddari a considéré cette coopération comme « un saut qualitatif qui réunira efficacement la recherche scientifique et le développement technologique, d’une part, et le secteur industriel et les investisseurs, d’autre part, pour un gagnant-gagnant. partenariat capable de conduire à la production du médicament de demain.
Le Ministre a évoqué, dans ce contexte, les engagements du Président de la République pour accélérer le rythme de la production pharmaceutique et parvenir à la sécurité sanitaire, tout en maintenant l’indépendance et le leadership de notre pays au Maghreb et en Afrique dans les deux prochaines années. dans le domaine des technologies de précision en vue de la production des médicaments d’aujourd’hui et de demain.