Le Conseil de sécurité de l’ONU tient mercredi une réunion d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur la « Situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ».
La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, et un représentant de la société civile seront les intervenants.
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a fait son dernier exposé au Conseil de sécurité en cette qualité le 25 novembre. Des consultations seraient en cours pour désigner son successeur.
Dans son briefing, Mme DiCarlo devrait présenter le dernier rapport trimestriel du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 2334 du 23 décembre 2016, et devrait aborder la situation « désastreuse » dans la bande de Gaza, où le niveau de l’aide humanitaire est restée « largement insuffisante » en raison des obstacles sionistes.
Cette résolution appelait l’entité sioniste à cesser toutes activités de colonisation dans le territoire palestinien occupé, y compris East Qods, et appelait à des mesures immédiates pour prévenir la violence contre les Palestiniens, y compris les actes de terreur.
Le dernier rapport sur la résolution 2334 a été distribué aux membres du Conseil le 13 décembre et couvre la période du 12 septembre au 6 décembre.
Elle pourrait faire écho aux observations contenues dans le rapport du SG de l’ONU, qui qualifie de « terribles » les « bombardements sionistes incessants » de Gaza, le nombre élevé de victimes civiles, la destruction générale des quartiers palestiniens et la dégradation de la situation humanitaire.
Le responsable de l’ONU pourrait faire référence à la situation dans le nord de l’enclave palestinienne assiégée. Le rapport du secrétaire général de l’ONU souligne que les opérations militaires sionistes dans cette zone « rendent les conditions de vie insupportables pour la population palestinienne ».
Il pourrait également condamner l’utilisation par les sionistes « d’armes explosives avec une large gamme d’actions dans des zones densément peuplées, qui ont causé des pertes et des dommages massifs aux bâtiments résidentiels, aux écoles, aux hôpitaux, aux mosquées et aux bâtiments de l’ONU.
La réunion devrait également discuter de la situation en Cisjordanie occupée, notamment du niveau élevé de violence contre les Palestiniens et des démolitions alimentées par les activités expansionnistes sionistes.
Entre autres choses, le Secrétaire général note dans son rapport certaines des conclusions auxquelles est parvenue la Cour internationale de Justice (CIJ) dans son avis consultatif du 19 juillet sur « Les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’entité sioniste dans les pays occupés ». Territoire palestinien. territoire, y compris l’est d’Al-Quds ».
Il s’agit notamment du fait que la présence continue de l’occupation sioniste dans les territoires palestiniens occupés est illégale et doit cesser immédiatement, et que « la nature prolongée des politiques et pratiques illégales de l’occupation aggrave la violation du droit du peuple palestinien à la paix et à la sécurité.
Les membres du Conseil devraient réitérer leurs appels de longue date en faveur d’un cessez-le-feu. Certains pourront se référer au rapport d’Amnesty International du 5 décembre, qui conclut que depuis le 7 octobre 2023, « l’entité sioniste a commis et continue de commettre un génocide contre les Palestiniens à Gaza ».