Les experts et chercheurs algériens et étrangers ont été unanimes à souligner, samedi à Alger, le mérite de l’émir Abdelkader dans la codification des textes qui consacrent les droits de l’homme au sens moderne du terme, soulignant son ouverture à accepter le dialogue avec ceux qui ne partagent pas son croyances. .
Président lors des premières séances de la conférence internationale « En l’honneur des gloires de la Nation : les réalisations historiques, civilisationnelles et patrimoniales de l’émir Abdelkader », organisée sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Algérien et chercheurs et historiens étrangers, ont souligné « les positions historiques et politiques de l’émir Abdelkader, ainsi que son mérite dans la promulgation de la législation qui consacre les droits de l’homme au sens moderne du terme ». terme et son ouverture aux autres.
Dr. Abderrahmane Benbouziane, maître de conférences à l’Université de Tlemcen, a évoqué dans ce contexte « le côté humain qui marque la personnalité de l’émir Abdelkader, notamment à travers le traitement réservé aux prisonniers de guerre européens », estimant qu’il est considéré comme « l’un des plus personnalités illustres de l’histoire moderne ».
De son côté, le président de Zaouïa Naqshabandi, Cheick Abdelhafid Benchouk, a souligné que l’émir est « l’exemple même d’un grand homme en tous points et un modèle, notamment dans son ouverture et ses relations avec les rois et les chefs d’Etat ».
De son côté, le professeur Mustapha Khayati a souligné que l’émir Abdelkader était « le premier fondateur du droit international humanitaire », à travers « le bon traitement qu’il réservait aux prisonniers et le respect de la liberté de culte ».
Tipasa Le professeur du Centre universitaire Abdelkader Dahdouh a mis en avant les principaux fondements de l’Etat algérien moderne, fondé par l’émir Abdelkader après sa fidélité, à savoir « la création des sceaux de l’Etat, la conception du « drapeau, la formation d’une armée moderne ». , frapper une monnaie nationale, désigner une capitale, des membres du gouvernement, des walis et des cadres », ainsi que « établir des relations diplomatiques et commerciales ».
Organisée par le Ministère des Moudjahidines et des Ayants-droits, en coordination avec le Ministère des Affaires étrangères, la Communauté nationale des Affaires étrangères et des Affaires africaines, cette conférence a lieu à l’occasion de la célébration du 70ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de Libération. .