Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb a souligné, jeudi à Alger, les efforts de l’Etat en matière d’organisation du marché du travail dans les wilayas du sud, à travers la mise en œuvre de plusieurs mesures et mécanismes.
Répondant à une question d’un député lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, concernant « les mesures à prendre par le ministère pour organiser le marché du travail dans la wilaya d’El-Meniaâ », le ministre a indiqué que les Hautes Autorités « ont mis en œuvre plusieurs mécanismes pour organiser le marché du travail dans les wilayas du sud, dont la loi n° 2011-2013. 04-19 du 25 décembre 2004 modifiée et finalisée relative au placement des travailleurs et au contrôle de l’emploi ».
M. Bentaleb a également cité « l’instruction du Premier ministre du 11 mars 2013, la circulaire interministérielle du 11 janvier 2017 qui a été mise à jour le 12 septembre 2022 », ainsi que « la nomenclature algérienne des professions et emplois (NOM) qui cherche à adapter les programmes de formation et d’éducation professionnelles aux besoins du marché du travail.
Le ministre a salué « les efforts de l’Etat pour répondre au problème de l’emploi dans les wilayes du sud, en créant un comité intersectoriel chargé de gérer le marché du travail dans ces wilayes », précisant que ce comité œuvre à « simplifier et moderniser les procédures » . , et de développer la formation professionnelle en fonction des besoins du marché du travail, pour garantir un suivi précis du dossier de l’emploi ».
Répondant à une question sur « l’indemnisation du chômage en cas d’intempéries dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (BTPH) », le ministre a expliqué qu' »elle était prise en charge par la Caisse nationale des congés payés et du chômage du secteur (CACOBATPH) ».
Soulignant « l’importance du rôle du Fonds en matière de protection sociale, qui diffère de celui de l’assurance commerciale », M. Bentaleb a souligné « le développement de ses services à travers les technologies modernes, y compris l’adhésion à distance, dans le cadre des efforts de modernisation des services publics et d’amélioration qualité des services proposés.
Ensuite, le ministre a précisé que le dispositif « Chifa » vise à « faciliter les démarches administratives, accélérer l’accès aux services de santé et organiser la relation contractuelle entre la Caisse nationale de prévoyance sociale des travailleurs salariés (CNAS) et les praticiens de santé habilités, dans les meilleurs délais ». bonne façon l’intérêt des assurés sociaux ».
Concernant la révision du « plafond des prescriptions médicales pour les personnes sans maladies chroniques », limité à 3.000 DA, le ministre a indiqué que celui-ci « a été révisé en décembre 2023, parallèlement à la sortie de la deuxième version de la carte électronique +Chifa+, portant ainsi le plafond de remboursement par ordonnance à 5.000 DA ».