Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a rencontré le Haut Représentant de l’Union africaine (UA) pour l’initiative « Faire taire les armes » et le Président de la Fédération africaine à Oran lundi. Le Mécanisme de haut niveau pour le Soudan, M. Mohamed Ibn Chambas.
Cette réunion, tenue parallèlement aux travaux de la deuxième et dernière journée du 11ème Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, a permis d’examiner les contributions de l’Algérie au renforcement de la paix et de la sécurité sur le continent africain, ainsi que ainsi que les perspectives de leur consolidation, à la lumière des résultats du Processus d’Oran.
Les deux parties ont également échangé points de vue et analyses sur l’évolution de la crise au Soudan frère, ainsi que sur la situation dans la région du Sahel.
M. Ibn Chambas a souligné, dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, que l’Union africaine, avec le soutien des Nations Unies, joue un rôle essentiel dans la promotion de la paix et de la sécurité sur le continent africain, soulignant l’importance du maintien de l’Afrique. unis pour jouer un rôle actif et dynamique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
Il a également rappelé que la plupart des questions de paix et de sécurité abordées dans ce cadre concernent le continent africain.
Par ailleurs, il s’est félicité de la participation des trois pays africains qui représentent actuellement le continent au Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que de l’adhésion prochaine de la Somalie en janvier en tant que nouveau membre du Conseil. Il a considéré cette participation collective comme « une opportunité pour l’Afrique de travailler ensemble dans un esprit de solidarité pour défendre ses intérêts et relever les défis auxquels elle est confrontée ».
M. Mohamed Ibn Chambas a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation au Soudan, soulignant qu’il est impératif de poursuivre la mise en œuvre des décisions du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et de mettre fin à la combats dans cette région.
Il a également souligné la nécessité de fournir une aide humanitaire aux populations touchées, affirmant que « le Soudan traverse actuellement l’une des pires crises humanitaires au monde ».
Concernant la situation dans la région du Sahel, notamment dans les zones frontalières avec le Nigeria, M. Ibn Chambas a estimé que la situation « reste préoccupante ».
Il a exprimé l’espoir que les efforts conjoints des pays africains contribueront à prévenir les ingérences étrangères et à renforcer la stabilité dans cette région.
Il a ajouté qu’il est crucial d’adopter une approche globale pour faire face à la crise dans la région du Sahel, approche qui ne se limite pas, a-t-il dit, aux solutions militaires, mais inclut également l’amélioration des conditions de vie des populations, le renforcement de l’unité nationale. et promouvoir la cohésion sociale.
Enfin, il a souligné que tous ces défis nécessitent une coopération renforcée entre les États africains et une mobilisation collective pour construire un avenir de paix et de prospérité.