La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Soraya Mouloudji, a présenté, mardi, à l’Assemblée populaire nationale (APN), un projet de loi portant protection et promotion des personnes ayant des besoins spécifiques.
Lors d’une séance plénière consacrée à la présentation et au débat du projet de loi, Mme Mouloudji a déclaré que le texte vise à améliorer la prise en charge des personnes ayant des besoins spécifiques, à travers leur implication active dans la vie publique et politique.
Notant que l’Algérie s’est orientée vers une approche inclusive, participative et intégrée de la prise en charge des personnes ayant des besoins spécifiques pour leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences, le ministre a souligné que ce projet de loi consacrait l’expression « personnes ayant des besoins spécifiques » au lieu de la terme « personnes handicapées ». » et a introduit une grille d’évaluation du handicap comme outil de référence élaborée par les services du ministère de la Santé.
Le texte couvre plusieurs aspects, notamment la prévention du handicap, les services de santé, la réadaptation fonctionnelle et la réadaptation. Il comprend de nouvelles dispositions visant à encourager la recherche scientifique sur la détection précoce et la prévention du handicap.
Il améliore également l’accès des personnes ayant des besoins spécifiques à l’aide sociale et à diverses aides en nature, en leur fournissant des prothèses, des accessoires et une assistance technique, ainsi que des équipements et appareils adaptés à la nature du handicap, en complément de l’allocation mensuelle. allocation. .
Le projet de loi prévoit également des tarifs gratuits ou réduits pour les personnes ayant des besoins particuliers.
En matière d’éducation, le projet consacre le droit des personnes ayant des besoins spécifiques à une éducation gratuite, comme le stipule la Constitution.
Le projet de loi appelle également à consacrer au moins 1% des emplois aux travailleurs ayant des besoins particuliers.
Le texte prévoit également la création d’un conseil national des personnes à besoins spécifiques, organe consultatif auprès du ministre chargé de la solidarité nationale, qui devra élaborer des études et formuler des propositions et des recommandations en matière de protection de cette lisière.
Il comprend également des dispositions pénales pour protéger cette marge en punissant tous les crimes contre les personnes ayant des besoins spéciaux, en particulier leur exploitation dans la mendicité et les agressions.
De son côté, la Commission de la Santé, des Affaires Sociales, du Travail et de la Formation Professionnelle a souligné dans son rapport préliminaire que ce projet était le premier à prévoir une approche inclusive, participative et intégrée de la gestion de cette catégorie.
Les membres de la commission ont salué les nouveaux mécanismes et mesures qui contribuent à consacrer et à promouvoir les droits de ce segment dans le cadre du respect des engagements nationaux et internationaux.
Les députés ont souligné, dans leurs interventions, l’importance de ce projet de loi, prônant une nouvelle approche qui permettrait de transformer les personnes ayant des besoins spécifiques en une catégorie active de la société.