Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a affirmé jeudi à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés par une « volonté politique commune » de donner « un nouveau dynamisme et plus beaucoup de substance » bilatérale. relations, notamment dans le domaine du commerce et des investissements.
« Je voudrais remercier le Président de la République du Burundi de m’avoir fait l’honneur de m’accueillir aujourd’hui (NDLR jeudi) alors qu’il doit présider ici au Burundi un événement important lié à la jeunesse, à la paix et à la sécurité », a déclaré M. . Attaf à la presse, suite à l’audience que lui a accordée le Président M. Evariste Ndayishimiye lors de sa visite officielle en tant qu’envoyé spécial du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
M. Attaf a indiqué avoir remis au Président du Burundi « une lettre écrite par son frère, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif demeure pour l’Algérie, comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales. relations internationales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la situation internationale particulièrement perturbée que traversent nos pays et que traverse actuellement le système des relations internationales ».
Et de souligner dans ce contexte : « Je peux vous dire qu’il existe une détermination commune et une volonté politique partagée pour donner un nouveau dynamisme et plus de substance à ces relations bilatérales et nous avons convenu de certaines mesures et de certains délais pour ce faire. .
« Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire des deux pays et des deux nations d’abord des nations émergentes, puis des nations développées », a ajouté M. Attaf.
Pour le ministre d’Etat, « l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays ». Cela inclut notamment « le domaine du commerce et des investissements », a-t-il précisé.
Et, « nous serons présents avec nos frères et sœurs du Burundi pour atteindre ces objectifs communs des pays en développement et des pays développés », a conclu M. Attaf.