Le coordinateur résident et humanitaire des Nations Unies au Liban, Imran Riza, a souligné que le cessez-le-feu en cours au Liban, en proie à l’agression sioniste depuis plus d’un an, « reste fragile », exprimant le soutien de l’ONU au gouvernement libanais « à tous les niveaux ». « .
S’exprimant après une visite de terrain à Nabatieh (sud) mercredi, Imran Riza a déclaré : « Si le cessez-le-feu constitue une pause vitale, il reste fragile, des violations dans certaines zones et « il existe de sérieuses inquiétudes quant aux tensions persistantes le long de la frontière ».
« Un engagement international continu et une surveillance rigoureuse seront essentiels pour établir la stabilité pendant le cessez-le-feu de 60 jours et assurer la protection des civils », a-t-il souligné. Il a poursuivi : « la visite conjointe à Nabatieh reflète la forte collaboration entre le gouvernement libanais, les autorités locales et les partenaires humanitaires pour répondre aux besoins des personnes touchées par les violences et les hostilités des derniers mois ».
« Nous restons profondément préoccupés par les vies perdues, notamment celles des travailleurs de première ligne, des prestataires de soins de santé, des travailleurs humanitaires et des civils », a déclaré le responsable de l’ONU. « Leur sacrifice met en évidence le besoin urgent de conditions de sécurité pour tous les acteurs humanitaires et les rapatriés », a-t-il ajouté.
Selon ce responsable, « le redressement du Liban nécessite un effort uni de toutes les parties prenantes ». Et l’ONU « reste pleinement déterminée à adapter sa réponse à l’évolution de la situation et à continuer de soutenir le gouvernement à tous les niveaux ».
« Le peuple libanais mérite plus que la survie, il mérite la possibilité de reconstruire sa vie et ses moyens de subsistance, de contribuer à sa communauté et d’ouvrir collectivement la voie à une paix et à un développement durables », a-t-il conclu.
L’agression sioniste contre le Liban a fait au moins 4.047 martyrs et 16.638 blessés depuis octobre 2023, a annoncé mercredi le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad.