Les ministres africains chargés du secteur des Start-up ont appelé samedi à Alger à l’adoption de politiques continentales unifiées en matière d’intelligence artificielle, à même de renforcer la coopération entre les pays africains dans ce domaine en assurant l’encadrement réglementaire approprié.
Cet appel a été lancé dans la « Déclaration ministérielle d’Alger sur le développement des start-up et de l’intelligence artificielle en Afrique », lue lors des actes de clôture de la troisième édition de l’African Start-up Conference (5-7 décembre 2024). ) au Centre International de Conférences (CIC), Abdellatif Rahal (Alger), avec la participation de 45 ministres africains.
Les ministres ont affirmé, à cet égard, l’importance du rôle des start-ups et de l’intelligence artificielle dans la réalisation du développement socio-économique en Afrique, ainsi que leur soutien à l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) et à la transition numérique et à l’innovation. stratégies, saluant les efforts de l’Algérie pour renforcer l’innovation et soutenir les start-up africaines en réunissant pour la troisième année consécutive les acteurs les plus importants dans ce domaine.
La Déclaration ministérielle d’Alger a souligné l’importance d’investir dans les infrastructures numériques, telles que l’Internet haut débit et les centres de données, pour garantir un accès équitable à la technologie entre les zones rurales et urbaines afin de réduire la fracture numérique.
Concernant le développement de l’intelligence artificielle sur le continent, les ministres ont souligné la nécessité d’adopter des politiques unifiées qui renforcent la coopération entre les pays africains, en plus de garantir un cadre réglementaire qui englobe la gestion des données, la protection de la vie privée et les principes éthiques.
Ils ont également souligné l’importance de lancer des programmes de formation au profit de la jeunesse et d’établir des partenariats entre universités, centres de recherche et entreprises privées pour renforcer les capacités locales dans les domaines de l’intelligence artificielle.
Les ministres ont également appelé à « accélérer la création d’un fonds africain de soutien aux start-up et à l’intelligence artificielle, en vue de financer des projets à fort impact socio-économique, outre la création de pôles technologiques et d’incubateurs qui soutiennent l’intelligence artificielle ». l’innovation’, et « mobiliser les moyens technologiques et numériques pour réaliser une transition globale et durable capable de renforcer la place de l’Afrique dans l’économie numérique mondiale ».
Mme Nacima Arhab a été nommée Secrétaire Générale de la Conférence
La conférence s’est terminée par l’annonce officielle de la nomination de la secrétaire générale du ministère de l’Economie de la connaissance, des startups et des microentreprises, Mme Nacima Arhab, au poste de secrétaire générale de la Conférence africaine des start-ups.
De son côté, Mme Arhab a annoncé dans son discours, une série de nominations au Secrétariat permanent de la Conférence, parmi lesquelles des personnalités des pays africains, dans le but de « renforcer la coopération africaine et d’échanger l’expertise africaine en matière de Start-ups ». « .
Les actes de la 3ème édition de l’African Start-up Conference ont culminé avec l’adoption d’un plan d’action du Secrétariat Permanent à l’horizon 2063, qui vise à contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et à assurer un environnement favorable aux Des start-up africaines, selon Mme Arhab.
AFBAN), créé au sein de la 2ème édition.
Dans son discours, M. Laskri a souligné la nécessité de relever les défis du continent africain avec des solutions innovantes telles que le mécanisme des business angels pour créer un environnement favorable aux start-ups.
A l’issue de cet événement, les gagnants du Start-up Challenge, organisé en marge de la Conférence, ont été annoncés. Le prix du meilleur projet dans le domaine de l’hydraulique a été décerné à un groupe de jeunes qui ont proposé des solutions basées sur l’intelligence artificielle pour améliorer la qualité et l’utilisation de l’eau. Dans la catégorie énergie, un prix a été décerné à un groupe de jeunes ayant développé une solution dans le domaine de l’utilisation de l’énergie solaire. Enfin, un autre groupe a remporté le prix du changement climatique pour avoir présenté une solution visant à garantir une alimentation sûre et durable grâce à l’intelligence artificielle.