La pièce « Sous le tonnerre », une tragédie sur la résistance palestinienne à l’occupant sioniste et le devoir d’entretenir et de transmettre la lutte aux générations futures jusqu’à la libération de leurs territoires, est entrée mercredi en compétition à Alger dans le cadre du 17ème Festival national officiel. du Théâtre Professionnel (FNTP).
Première production du théâtre régional de Naâma, qui marque également la première participation à la FNTP, ce spectacle mis en scène par Laid Benamara sur un texte d’Anouar Ismallah, recrée en 80 minutes la tragédie des habitants de Gaza, à travers la résilience des une famille palestinienne en proie aux bombardements barbares de l’armée d’occupation sioniste.
Joué par des comédiens de plusieurs théâtres régionaux, notamment celui de Naâma, le spectacle était basé sur une intrigue qui raconte l’histoire d’Abdellah, un jeune journaliste qui s’est donné pour mission de rapporter fidèlement les souffrances de ses compatriotes palestiniens emprisonnés dans les camps. , sans ressources après avoir tout perdu.
Abou Abdellah, son père, qui ne partage pas la même vision que son fils sur les modalités de maintien de la lutte, mène un tout autre combat consistant dans la protection des manuscrits historiques sur la Palestine, documents extrêmement importants qui témoignent de l’appartenance de les territoires occupés au seul peuple palestinien autochtone.
avec son père.
Cet activisme familial, microcosme de la société palestinienne, a fait qu’Abou Abdellah et sa famille ont été surveillés et persécutés par les services de renseignement sionistes, alertés de la présence du journaliste américain.
La succession des situations conflictuelles va conduire à un affrontement physique et intellectuel, traduit par une mise en scène « réussie » qui a fait ressortir tous les antagonismes.
Les comédiens ont présenté un texte « narratif » dense, nourri d’une vision dramaturgique qui vise à provoquer un éveil chez le spectateur, mettant en valeur les non-dits d’une manière suggérée par le jeu et la gestuelle des comédiens qui occupaient tous les espaces de la scène.
Les conflits naissants tiraient leur intensité de désaccords idéologiques internes et, à des degrés divers, de la lutte menée de diverses manières par les factions palestiniennes face à l’abjection et à la barbarie de l’occupant sioniste.
La pièce musicale traduit avec brio les atmosphères monotones et tragiques endurées par les Palestiniens dans les camps, soulignant leur souffrance et leur résilience à maintenir la lutte de manière à la transmettre aux générations futures jusqu’à l’indépendance pleine et totale de leur territoire.
Ouverte le 20 décembre, la 17ème FNTP se poursuit jusqu’au 30 du mois en cours avec 19 représentations en compétition, en plus d’autres pièces hors compétition programmées à la Sala Hadj-Omar (TNA), au Théâtre Municipal d’Alger. – centre et place Mohamed-Touri, pour des spectacles de rue.