La partie principale de la comédie dramatique musicale « Thaman El Horriya » (Le Prix de la Liberté), un spectacle sur la contribution du chant et de la musique à la Guerre de Libération, sera présentée au public dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire. . l’anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, le 7 novembre à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, a indiqué dimanche le directeur de l’opéra, Abdelkader Bouazzara.
Lors d’un point de presse commun à l’Opéra Boualem-Bessaïh d’Alger, avec le réalisateur Rabie Guichi, le scénariste Haroun Al Kilani et le chef de l’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger, Lotfi Saidi, Abdelkader Bouazzara, a présenté les grands axes de cette nouvelle dramaturgie, qui rassemblera différentes disciplines des arts du spectacle, entre chants, musiques, danses, théâtre et projections vidéo et images animées, soumises au Mapping, notamment.
Cette représentation de près de 80 minutes, « Thaman El Horriya » est une « expérience qui aborde pour la première fois l’histoire de l’hymne national +Qassaman+ », a déclaré Abdelkader Bouazzara.
« Cette exposition est un témoignage de reconnaissance et de gratitude du peuple algérien tout entier envers ces courageux artistes-militants, qui ont quitté leurs foyers et tout laissé derrière eux pour rejoindre les rangs du Front de libération nationale », a-t-il ajouté, voulant préciser que » le spectacle sera présenté entièrement en direct.
De son côté, le scénariste du projet, Haroun Al Kilani, a déclaré avoir écrit ce texte avec « amour » car il est « dédié à ces artistes qui nous ont fait aimer ce domaine et ont laissé un héritage culturel inestimable », assurant qu’il est a déclaré que, évidemment, « il a utilisé des documents du ministère des Moudjahidines et des ayants droit, ainsi que des publications d’historiens et d’universitaires ».
Selon les intervenants, le spectacle comprendra quatre actes dont le premier est consacré à la grande épopée de l’hymne national +Qassaman+ et à son auteur, Moufdi Zakaria, poète de la révolution », avant d’aborder « sa mise en musique par Mohamed Fawzi, et l’architecte son introduction, retentissante du son des tambours, le regretté maître, Haroun Rachid ».
« Thaman El Horriya » évoquera dans le deuxième acte, plusieurs artistes qui ont promu l’Algérie dans la guerre, parmi eux, Ali Maâchi, Fadhéla Dziria, Mustapha Kateb, Akli Yahiaten, Khlifi Ahmed, Mohamed El Badji, Farid Ali et bien d’autres qui « A contribué à faire résonner la voix de l’Algérie dans la guerre contre le colonialisme français à travers le monde », a-t-il encore expliqué. Abdelkader Bouazzara.
Les 47 musiciens de l’Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger et autant de voix du Chœur de Wilaya d’Alger, sous la direction de Zohir Mazari, ainsi qu’une vingtaine de ballerines et danseurs du Ballet de l’Opéra d’Alger, sous la direction du chorégraphe Nouara Idami, devra accompagner en temps réel, les 200 comédiens et chanteurs, dont Hassen Kechache, Ouahid Achour, Sofiane Attia, Aboubakr Seddik Ben Aissa, Mohamed Seghir Bendaoud et les chanteurs Khaled Mahboub et Lamia Ait Amara.
Organisé sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts, le spectacle « Thaman El Horriya » sera présenté jeudi à l’Opéra Boualem-Bessaïh d’Alger.