L’Algérie a toujours été « reconnaissante » envers les étrangers qui l’ont aidée durant sa guerre de libération nationale contre l’occupation française, a assuré jeudi à Alger l’un de ces derniers, l’éditeur suédois Fredy-Nils Andersson.
« L’Algérie a toujours été reconnaissante envers les étrangers qui l’ont aidée au cours de sa guerre de libération qui est pour moi une leçon de vie », a déclaré M. Andersson, lors d’une réunion initiée par l’Association internationale des amis de la révolution algérienne (AIARA).
Il a indiqué à ce propos qu’environ 700.000 Français ont choisi de soutenir activement la cause nationale, dont 5.000 sur le sol français, citant parmi eux les soldats rebelles et déserteurs et ceux qui ont apporté un quelconque soutien logistique à un tel « Réseau Jeanson ». « , « porte-valises ».
S’il a évoqué vouloir « parler au nom de tous les inconnus, aujourd’hui disparus, qui ont offert leur soutien aux Algériens », il a regretté que « les historiens français, pour qui le sujet de la désertion et de l’insubordination des soldats français n’est pas un bon sujet, présentez le même nom ».
Par ailleurs, l’orateur a affirmé avoir rencontré lors de son engagement avec des militants algériens « des hommes et des femmes d’exception prêts à tous les sacrifices ».
M. Andersson a salué, dans le même temps, la « lutte politique, diplomatique et informationnelle menée par les Algériens en parallèle de la lutte armée », qui a permis, a-t-il relevé, de rallier l’opinion publique internationale à leur cause et de prendre conscience de » torture systémique et organisée » pratiquée par la France coloniale.
De son côté, l’ancien ambassadeur et actuel président de l’AIARA, Noureddine Djoudi, a observé que « l’Algérie a toujours fait une séparation entre les peuples et les gouvernements qui, parfois, se sont comportés de manière inacceptable ».
M. Djoudi a également indiqué que Fredy-Nils Andersson « a soutenu la glorieuse révolution algérienne avant même de rencontrer le moindre Algérien ».