La délégation parlementaire participant aux travaux de la 29ème session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), à Bakou (Azerbaïdjan), a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à faire face aux défis environnementaux mondiaux, indique un communiqué. de l’Assemblée populaire nationale (APN).
« La deuxième séance de la réunion parlementaire, qui s’inscrit dans le cadre des activités de la 29e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), s’est déroulée en présence de la délégation conjointe des deux chambres du Parlement. , composé du président du Réseau Parlementaire pour le Climat et l’Environnement, M. Abdellah Chenini, et du membre de ce même réseau, M. Mustapha Lounis, et au sein duquel il était a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à faire face aux défis environnementaux mondiaux », précise la même source.
Dans le même contexte, M. Chenini a souligné « l’engagement de l’Algérie à respecter toutes les conventions internationales relatives à la protection de l’environnement, notamment les accords de Paris portant sur la réduction des émissions de gaz de 7% jusqu’à l’horizon 2030 », ajoutant qu’elle a fait de grands pas dans ce sens. contexte.
Il a également cité « la mise en place par l’Algérie du plan national de transition énergétique visant à réduire la dépendance aux énergies fossiles, ainsi que le plan national sur le changement climatique qui représente une stratégie globale pour faire face au changement climatique ».
M. Chenini a également évoqué « la constitutionnalisation du droit du citoyen à un environnement sain », soulignant « les législations adoptées par le Parlement algérien, comme les lois sur la protection des forêts, des espaces verts et du recyclage des déchets, outre la création du Réseau Parlementaire pour le Climat et l’Environnement ».
A cette occasion, M. Chenini a appelé à la création d’un « réseau international des pays touchés par le changement climatique », soulignant « l’importance de la transparence dans le financement et le transfert de technologies ».
Dans la séance consacrée au thème « Renforcer la résilience aux changements climatiques : élargir le champ de l’adaptation et de l’autonomisation locale », M. Lounis a, pour sa part, évoqué les efforts de l’Algérie dans la lutte contre la désertification, invoquant le barrage vert. Ce projet, lancé dans les années 1970, visait à ralentir l’avancée du sable et à réhabiliter les terres dégradées.
Il a également souligné les « mesures adoptées pour protéger l’environnement, comme la loi sur la protection des forêts, la gestion des ressources naturelles, le reboisement, la sensibilisation locale et les campagnes annuelles visant à renforcer le couvert végétal et à impliquer les populations locales dans les initiatives environnementales.
A cet égard, il a souligné « le rôle central de la coopération internationale et africaine, notamment en adhérant à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) et en renforçant la collaboration continentale pour faire face aux catastrophes naturelles.
« L’Algérie œuvre pour parvenir à un équilibre entre développement durable et protection de l’environnement », a-t-il assuré, appelant à « renforcer le soutien financier et technique international aux projets de lutte contre la désertification ».
Les interventions du groupe parlementaire reflètent « l’engagement de l’Algérie à relever les défis environnementaux mondiaux à travers des politiques et stratégies intégrées, notamment en renforçant la législation, en encourageant l’innovation et en approfondissant la coopération internationale », selon la même source.