Oued Amizour (wilaya de Béjaïa), ainsi que pour la construction d’une usine de transformation de ces deux matériaux, ont été signés samedi entre la joint-venture algéro-australienne « Western Mediterranean Zinc » (WMZ) et la société chinoise « Sinosteel ». adoptant par la même occasion un rythme « rapide » de mise en œuvre de ce projet stratégique qui bénéficie d’un suivi constant de la part des hautes autorités du pays, conduites par le Président de la République.
L’association mixte algéro-australienne comprend la Société Nationale des Produits Miniers Non Ferreux et des Substances Utiles (ENOF), l’Office National de Recherches Géologiques et Minières (ORGM), ainsi que la société australienne « Terramin », chargée du projet. . gestion, tandis que « Sinosteel » était responsable, selon le contrat signé au siège du groupe « Sonarem », de la construction de la mine, de l’usine de traitement, ainsi que des infrastructures de ce projet stratégique.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a félicité les dirigeants des groupes « Sonarem », « Terramin » et « Sinosteel » pour la signature de ce contrat, réaffirmant « l’importance économique de ce projet et la nécessité de respecter les délais de réalisation et accélérer sa mise en service, prévue en juillet 2026″, selon un communiqué du ministère.
De leur côté, les directeurs exécutifs de « Terramine », Feng Cheng, et de « Sinosteel », Hua Guangming, ont souligné leur « détermination à réaliser le projet selon les normes internationales, faisant de ce projet un modèle de référence dans le domaine, conformément aux étude de faisabilité y afférente, approuvée selon les règles fixées en matière d’exigences de protection de l’environnement, de sécurité et de développement économique et social, notamment à travers la création d’emplois et la formation continue
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La mine d’Oued Amizour possède l’une des plus grandes réserves au monde, dépassant les 54 millions de tonnes, dont 34 millions de tonnes exploitables pendant 20 ans.
Le projet vise à extraire 170.000 tonnes de concentré de zinc et 30.000 tonnes de plomb. Le ministère s’attend à ce que le projet, une fois opérationnel, génère un chiffre d’affaires de 215 millions de dollars et un bénéfice net de 60 millions de dollars.
La mise en service de cette mine créera près de 1.000 emplois directs et 4.000 emplois indirects.
D’un coût estimé à 471 millions USD, ce grand projet économique se déroulera sur une superficie de 23,4 hectares en trois phases principales : la première est la construction de la mine et de l’usine, la seconde est dédiée à l’exploitation. de la mine pour une durée de 19 ans, et la troisième phase prévoit la fermeture et la réhabilitation du site pour une durée de cinq (5) ans.
Le secteur minier bénéficie d’un intérêt particulier et d’un suivi direct de la part du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a ordonné qu’il devienne un secteur prioritaire et accélère la réalisation des grands projets miniers.
Lors de la réunion du Conseil des ministres du 7 octobre, le président de la République a souligné la nécessité de réaliser avec « la célérité maximale » les trois projets miniers structurants, à savoir la mine de fer de Gara Djebilet, la mine de zinc et de plomb d’Oued Amizour. et la mine de phosphate de Bled El Hadba, compte tenu de leur « impact majeur » sur l’économie nationale.
Par ailleurs, et dans un communiqué rendu public jeudi dernier, le groupe « Sonarem » a annoncé avoir accepté une « reformulation » du calendrier de réalisation du projet de zinc et de plomb à Oued Amizour afin d’accélérer sa mise en œuvre. et ce suite à une série de réunions tenues les 29 et 30 octobre, qui ont permis de « discuter avec les dirigeants de Sinosteel des moyens d’accélérer le rythme de mise en œuvre, avant la signature, samedi, de l’accord pour concrétiser cet engagement
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