Mardi, M. Lotfi Boudjemaa a pris la relève du ministre de la Justice, garde des Sceaux, en remplacement d’Abderrachid Tabi, à la suite du remaniement gouvernemental opéré lundi par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Dans un discours lors de la passation des pouvoirs, M. Boudjemaa a exprimé sa gratitude au Président de la République, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, pour la « précieuse confiance » placée en lui, en l’investissant de cette responsabilité, avec tout cela implique comme responsabilités et comme objectifs à atteindre dans cette étape cruciale que traverse notre pays, dans laquelle le secteur judiciaire se présente comme l’un des fondements de la construction du nouveau et de la réalisation des aspirations des citoyens ».
Le ministre a également souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour promouvoir le secteur de la justice dans toutes ses composantes et assurer le respect de la loi et des règles éthiques de la profession, appelant les travailleurs du secteur à continuer de travailler avec persévérance, en ligne avec le développement de prestations.
M. Boudjemaa a rappelé que le Président de la République, le Président du Conseil Supérieur de la Justice « accorde une extrême importance à la réforme et au développement du secteur de la justice, à la consécration des mécanismes de numérisation avec de meilleurs services et un intérêt particulier pour tous. travailleurs du secteur ».
Il a en outre souligné « la nécessité pour le secteur de s’adapter au processus de développement et d’investissement, ainsi qu’aux dynamiques actives au niveau social et économique ». Il a exhorté les responsables du secteur à « s’intéresser à l’élément humain, en améliorant le niveau de formation, à poursuivre les efforts de numérisation du secteur et d’éradication de la bureaucratie, tout en assurant un bon accueil des citoyens ».
De son côté, M. Tabi a exprimé ses vœux au nouveau ministre de « réussite et réussite dans ses nouvelles fonctions ». Il a également réitéré ses « mercis au Président de la République de lui avoir confié la gestion de ce secteur important et sensible pendant plus de trois ans, dans des conditions difficiles, pleines de problèmes et de défis ».