Les membres du Conseil national ont souligné jeudi, lors de l’examen du texte de la loi de finances 2025, l’importance d’accélérer la diversification de l’économie, afin de créer des sources alternatives de financement des hydrocarbures, saluant les mesures visant à préserver la caractère social de l’État.
Lors d’une séance plénière consacrée à l’examen du texte de la loi de finances, présidée par M. Salah Goudjil, le Président du Conseil, en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid et des membres du Gouvernement, les membres du le Conseil a demandé un soutien aux investissements hors hydrocarbures et la mise en œuvre rapide des différents programmes prévus dans ce cadre, pour une croissance économique durable.
En ce sens, Mohamed Romani (Mouvement El Bina), a souligné l’impératif de créer de nouvelles sources de revenus hors hydrocarbures pour financer le budget de l’Etat, mettant en avant le potentiel des secteurs stratégiques comme l’agriculture, notamment dans les wilayas du sud, ainsi que une agriculture et une irrigation intelligentes qui, selon lui, « devraient bénéficier d’une allocation budgétaire plus importante ».
Dans le même contexte, M. Ahmed Kharchi (FLN), a souligné que le budget adopté doit progressivement passer du soutien à la consommation à la création de richesse, appelant à l’adoption rapide d’une numérisation complète dans tous les secteurs, notamment les douanes, avec l’expansion de l’e. – le paiement pour mieux contrôler la circulation des capitaux.
Il s’est félicité des exonérations fiscales prévues par le texte de loi, notant que cette dernière reflète une volonté politique forte de réaliser des projets à même de consacrer la justice sociale.
De son côté, M. Ghazi Djabri (tiers présidentiel), a insisté sur la nécessité de prendre des décisions et mesures législatives concrètes, qui permettraient l’application effective des dispositions de la loi « afin qu’elles ne se limitent pas aux crédits à la consommation, mais des vrais. leviers de création de richesse.
Il a ajouté qu’il est temps de récupérer l’importante masse monétaire circulant sur le marché informel, appelant à la limitation des transactions en espèces et à la facturation obligatoire.
De son côté, le député Abderrahmane Kenchouba (RND) s’est félicité des mesures prévues dans le texte de loi visant à préserver le caractère social de l’Etat à travers la protection du pouvoir d’achat des citoyens et l’augmentation des salaires, soulignant que ce texte ne doit pas négliger » les enjeux majeurs de diversification des sources de financement et de réduction de la dépendance aux hydrocarbures ».
Quant au député Mahmoud Khouna (troisième parti présidentiel), il a souligné l’importance de la dimension développement du texte de loi de finances, citant l’allocation de 25 milliards DA « pour le développement de la wilaya de Tindouf ».
Le député Djelloul Harrouchi (Troisième Parti Présidentiel) s’est pour sa part félicité des indicateurs positifs de l’économie nationale, aussi bien ceux figurant dans le texte de loi que ceux proposés par les différentes institutions financières internationales, malgré les crises économiques mondiales actuelles, tous ceux-ci réclament un meilleur équilibre entre les budgets de fonctionnement et d’équipement.
Dans le même temps, le député Mohamed Rebah (FLN), s’est interrogé sur les modalités de financement du déficit budgétaire prévu dans le texte de la loi de financement 2025, précisant par la même occasion qu’il reste inférieur à la moyenne mondiale, exprimant également sa satisfaction le lancement imminent. de la construction de plus de deux millions de logements.