Le peuple palestinien célébrera vendredi le 36ème anniversaire de la proclamation de l’État de Palestine sur le sol algérien, dans un contexte marqué par la poursuite de l’occupation sioniste exacerbée par le génocide en cours à Gaza, au moment où la cause palestinienne reste forte. soutenu par des pays épris de paix, dont l’Algérie, qui continue encore aujourd’hui à défendre ardemment cette question centrale.
Le 15 novembre 1988, au Palais des Nations d’Alger, le défunt dirigeant Yasser Arafat proclamait, dans son célèbre discours devant le Conseil national de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la création de l’État de Palestine. « Au nom d’Allah et au nom du peuple arabe palestinien, je proclame la création de l’État de Palestine sur notre terre palestinienne, avec Al-Qods Al-Sharif pour capitale », a déclaré le dirigeant historique Yasser Arafat.
Le document de Déclaration, connu sous le nom de « Déclaration d’indépendance », appelait à la poursuite de la lutte pour mettre fin à l’occupation sioniste et consolider la souveraineté et l’indépendance. Il comprenait également un appel aux fils de la nation arabe pour qu’ils aident la Palestine à achever la création effective de son État.
La Déclaration d’Alger a également souligné que la Palestine « est un État épris de paix et attaché aux principes de coexistence pacifique. Elle coopérera avec tous les États et tous les peuples du monde pour établir une paix durable et croit au règlement pacifique des problèmes internationaux et régionaux. « .
Parmi les acquis de cette Déclaration, la reconnaissance de l’État palestinien par une centaine de pays à travers le monde. L’Algérie est le premier pays au monde à reconnaître l’État palestinien et a officiellement établi des relations diplomatiques complètes avec la Palestine le 18 décembre 1988.
Le nombre de pays ayant reconnu l’État palestinien n’a cessé de croître, notamment depuis le début de l’agression génocidaire sioniste du 7 octobre 2023 contre la bande de Gaza, atteignant à ce jour 143 États.
Parallèlement à cette victoire diplomatique de la cause palestinienne, le peuple palestinien est confronté, depuis octobre 2023, à une guerre génocidaire de l’entité occupante contre les civils de la bande de Gaza et de la Cisjordanie occupée, qui consiste en une « liquidation ». » son existence.
Cette agression barbare qualifiée de « guerre de génocide et de crimes contre l’humanité », lancée en représailles à l’opération « Inondation d’Al-Aqsa » menée par la résistance palestinienne en réponse aux crimes et violations de l’occupation, se poursuit sans relâche dans le Les territoires palestiniens, Gaza et la Cisjordanie, causant jusqu’à présent plus de 43.000 martyrs et plus de 100.000 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, et entraînant une destruction massive des infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
Le soutien constant et permanent de l’Algérie au peuple palestinien
Depuis la proclamation de l’État de Palestine jusqu’à aujourd’hui, l’Algérie a poursuivi la bataille diplomatique sur tous les fronts et dans les enceintes internationales pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et en Cisjordanie et mettre fin aux violations sionistes sous diverses formes dans la ville sainte occupée d’El -Quds et pour obtenir une adhésion à part entière à l’ONU, ainsi qu’une plus grande reconnaissance de la part des pays qui n’ont pas encore pris cette mesure.
Fidèle à sa position de fervent défenseur de la cause palestinienne, l’Algérie, sous la houlette du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, œuvre depuis le début de son mandat au Conseil de sécurité de l’ONU en janvier 2024, comme un membre non permanent. Monsieur le Président, je voudrais que le député fasse constamment la lumière sur cette question centrale en convoquant de nombreuses réunions au sein de cet organe de l’ONU pour discuter de la situation en Palestine occupée, notamment à Gaza.
A cet effet, l’Algérie a proposé au Conseil de sécurité plusieurs projets de résolutions pour obtenir un cessez-le-feu permanent et durable à Gaza et ainsi mettre fin aux souffrances de la population Ghazaoui, mais malheureusement les Etats-Unis – les Etats-Unis ont bloqué plusieurs de ces initiatives en utilisant son veto, à l’exception de celui de mars dernier, à savoir la résolution 2728, qui a été adoptée et a recueilli 14 voix, Washington s’est abstenu.
Outre la lutte en cours à l’ONU pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, l’Algérie a montré à plusieurs reprises sa détermination à continuer de prendre les mesures nécessaires en faveur de la question palestinienne et pour que l’État de Palestine devienne membre à part entière de l’ONU. Nations Unies, après que le Président de la République a donné des instructions fermes selon lesquelles la défense de la cause palestinienne est « une priorité absolue » pour l’Algérie au Conseil de sécurité en tant que membre non permanent.
Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a déclaré le mois dernier, à l’occasion de la Journée de la Diplomatie, que « l’Algérie continuera d’exiger l’organisation de rencontres et la prise d’initiatives pour que la sécurité Conseil et Assemblée générale L’ONU assume sa responsabilité envers le peuple palestinien et tous les pays et peuples de la région en proie à l’agression sioniste.
Lundi dernier, le Président de la République, dans un message lu en son nom par M. Attaf, lors du sommet arabo-islamique tenu à Riyad (Arabie Saoudite), a souligné l’engagement de l’Algérie à « répondre favorablement à la demande formulée par les Arabes ». – le Sommet islamique pour relancer la question de l’admission de l’Etat de Palestine comme membre à part entière de l’ONU ».