L’Algérie accueillera du 26 au 28 novembre la réunion annuelle des Académies africaines des sciences (AMASA 2024), sous le thème « Ressources, sciences et technologies pour le développement en Afrique ».
Lors d’une conférence de presse lundi au siège du ministère de la Communication, le président de l’Académie algérienne des sciences et technologies (AAST), Mohamed Hichem Kara, a indiqué que l’organisation de cette rencontre annuelle en Algérie, prévue au siège « Abdelatif -Rehal » Centre International de Conférences (CIC), s’inscrit dans le cadre du « renforcement de sa profondeur africaine, conformément à la volonté politique du pays ».
La réunion, a-t-il souligné, sera consacrée au thème « Ressources, sciences et technologies pour le développement en Afrique », qui s’articulera principalement autour de trois sous-thèmes, à savoir la garantie de la santé en Afrique, les risques naturels et leur impact sur l’environnement. . et la santé, la mobilisation des compétences et la mise en commun des ressources scientifiques et technologiques en Afrique.
A cette occasion, à l’initiative de l’AAST, plusieurs ateliers seront organisés pour enrichir les débats, dont un atelier dédié au « financement de la recherche en Afrique », discutant des moyens d’obtenir des financements étrangers tout en préservant l’indépendance des décisions scientifiques, et l’autre dédié à la « science ouverte », explorant les moyens de permettre aux chercheurs d’accéder à l’information, tant au niveau national qu’à l’étranger, a-t-il ajouté.
La réunion aboutira à l’attribution du tout premier « Prix mondial africain » visant à motiver des chercheurs exceptionnels sur le continent, en plus d’adopter une politique « zéro papier » pour la conservation de l’environnement.
Dans le cadre du soutien à la cause palestinienne, centrale en Algérie, « la participation du président de l’Académie palestinienne à cette rencontre constituera une sorte de solidarité des académies africaines avec les étudiants et chercheurs palestiniens », a indiqué M. Kara.
Concernant son activité, « L’AAST remettra la semaine prochaine au Président de la République son premier rapport couvrant 13 spécialités », a-t-il affirmé, ajoutant que « L’Académie veillera également à intensifier ses activités pour attirer un maximum de chercheurs algériens ». du pays et de l’étranger, ainsi que des actions participatives avec les secteurs concernés.
Il a annoncé à cette occasion le « Grand Prix de l’Académie » qui sera décerné au « chercheur exceptionnel », dont les candidatures seront bientôt ouvertes, ainsi que l’« Académie du meilleur jeune chercheur » qui sera décernée à l’avenir. 17 décembre.