L’Algérie a été élue, lundi, pour la région Afrique, au poste de vice-président de la 29ème session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (25-28 novembre).
Lors de la même session, l’Algérie a été élue membre de la « Commission de la confidentialité » de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
A noter que l’Algérie participe à cette session avec une délégation de haut niveau, composée du président de l’Autorité nationale chargée de la mise en œuvre de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques au niveau national, des représentants du Premier ministre, du ministère de l’énergie, l’Institut national de médecine légale et de criminologie (INCC) de la gendarmerie nationale, ainsi que la représentation permanente de l’Algérie auprès de l’OIAC, dirigée par la représentante permanente de l’Algérie, l’ambassadrice Salima Abdelhak, qui appuiera un discours sur les principales questions intéressant l’Algérie dans le débat général de la séance qui débattra de plusieurs points liés à la mise en œuvre de la Convention, notamment l’élimination des armes chimiques.
Lors d’une cérémonie officielle, le Prix « OIAC – Ville de La Haye » 2024 a été décerné à l’INCC de la Gendarmerie nationale en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la réalisation de l’objectif de l’organisation d’un monde sans armes chimiques.
L’Institut algérien a reçu le prix en collaboration avec l’Indian Chemicals Council (ICC). La cérémonie de remise de cette distinction s’est déroulée en présence des délégués et représentants des Etats membres de l’OIAC, sous la présidence du président de séance, de la directrice générale de l’organisation, Mme Salima Abdelhak, présidente par intérim de son Conseil exécutif, et du maire. de La Haye.
Pour le directeur général de l’OIAC, ce prix « reflète l’importance cruciale de la coopération entre les parties prenantes pour atteindre l’objectif d’un monde sans armes chimiques ».
« L’Institut algérien s’efforce de remplir au mieux sa mission » et joue un rôle clé dans les efforts de renforcement des capacités, comme ce fut le cas avec l’exercice CHEMEX Africa 2023 organisé par l’Algérie, a-t-il indiqué.
De son côté, le maire de La Haye a souligné que « la différence reflète les efforts précieux déployés à l’échelle mondiale pour un monde sans armes chimiques », ajoutant que « le dévouement des deux instituts et leurs approches créatives sont des exemples inspirants que nous pouvons travailler ensemble pour un monde plus sûr et plus pacifique.
Dans une déclaration du représentant de l’Institut algérien qui a reçu le prix, ce dernier a exprimé sa gratitude de voir les efforts déployés par l’Institut, couronnés par la reconnaissance de l’OIAC et de la Ville de La Haye pour avoir honoré l’Institut de ce prestigieux prix qui suscite fierté et reconnaissance, ajoutant que cette distinction porte une grande responsabilité car elle encouragera l’Institut à redoubler d’efforts pour justifier la confiance qui lui est accordée et l’octroi de cette prix distingué.
Le représentant de l’Institut national a également profité de cette occasion pour renouveler le soutien de l’Algérie à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et son engagement à sa pleine mise en œuvre à travers une série de mesures, notamment le développement continu des capacités et des institutions pour en assurer le respect. et l’échange d’expériences dans la région.
Ce choix et cette distinction constituent la reconnaissance par la communauté internationale du rôle actif et distingué de l’Algérie au sein de l’OIAC, renouvelant ainsi la confiance dans ses efforts pour éliminer les armes chimiques et atteindre les objectifs de la Convention sur les armes chimiques, au service de la communauté internationale. la sécurité et la paix. Cette reconnaissance intervient quelques mois seulement après que l’Institut a obtenu, en juillet 2024, le certificat lui conférant le statut d’institut désigné par l’OIAC.
La Haye ».