Le ministère de la Justice, en collaboration avec la délégation de l’Union européenne (UE) en Algérie, a organisé, mardi à Alger, un atelier de formation au profit des juges et officiers de la police judiciaire, relatif à la protection des données personnelles en le contexte de la recherche, de la poursuite pénale des crimes et de l’exécution des peines.
A l’ouverture de cet atelier de deux jours, le secrétaire général du ministère de la Justice, Mohamed Regaz, a souligné l’engagement des parties intéressées à renforcer les capacités dans le domaine de la protection des données personnelles, notamment depuis l’entrée en activité du National. L’Autorité de Protection des Données Personnelles (ANPDP).
« Le droit à la protection de la vie privée est un droit constitutionnel conformément à l’article 47 de la Constitution, qui stipule au premier alinéa que toute personne a droit à la protection de sa vie privée et de son honneur, et au quatrième paragraphe. que la protection des personnes dans le traitement des données personnelles est un droit fondamental », a-t-il observé.
Il a également rappelé les dispositions de la loi 18-07 relatives à la protection des personnes physiques dans le traitement des données personnelles.
Cette loi définit les obligations du responsable du traitement de données personnelles, les droits des personnes concernées par le traitement et le rôle de l’ANPDP qui consacre les droits et libertés des personnes dont les données personnelles sont traitées.
Regaz a expliqué que cette loi prévoit que le traitement de ce type de données, quelle qu’en soit l’origine ou la forme, doit être effectué dans le cadre du respect de la dignité humaine, de la vie privée et des libertés publiques, sans préjudice des droits, de l’honneur et de la réputation des personnes. l’individu. Il a évoqué une exception prévue par cette loi, qui exclut de son champ d’application les données personnelles collectées et traitées à des fins de prévention et de répression de la délinquance.
De son côté, l’ambassadeur de l’UE en Algérie, Diego Mellado, a indiqué que cet atelier illustre l’importance des échanges d’expertise entre l’Algérie et l’UE, citant l’expérience européenne en matière de protection des données personnelles dans le cadre du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). ), ainsi que dans les domaines de la sécurité et de la justice.