Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Layachi, a indiqué samedi que la tenue de la 48ème édition de la Conférence européenne pour la coordination du soutien et de la solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) à Lisbonne (Portugal) a constitué l’occasion de révéler les manœuvres de l’occupant marocain visant à se soustraire à l’application du droit international, réitérant l’appel au réexamen de l’affaire. du Sahara occidental dans son contexte juridique en matière de décolonisation.
Dans une déclaration adressée à l’APS en marge de la deuxième journée de la Conférence Eucoco organisée par l’Université de Lisbonne, M. Layachi a indiqué que les quatre ateliers prévus aujourd’hui, sur les médias et la politique, les droits de l’homme, le soutien à l’Etat sahraoui et le pillage des ressources sahraouies), constituera le cœur de l’événement. Les recommandations qui en résulteront structureront les actions du mouvement de solidarité pour la cause sahraouie en 2025.
Ces deux ateliers, ajoute le président du Comité, porteront sur l’analyse de la politique de l’occupant marocain, articulée autour de deux axes principaux : une ruée capricieuse pour contourner le droit international, notamment au regard des inquiétudes sur le statut juridique. de la question du Sahara et en imposant la politique du fait accompli dans les territoires sahraouis occupés à travers des pratiques illégales, telles que l’achat de consciences et le lancement de projets d’investissement dans ces territoires. Ces manœuvres visent à séduire certaines nations occidentales et africaines pour légitimer le pillage des ressources sahraouies.
Après avoir rappelé les nombreuses victoires remportées récemment par la question sahraouie, notamment les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), le président du CNASPS a souligné que le mouvement de solidarité s’appuie désormais sur le droit international pour dénoncer les graves violations des droits des peuples. Sahraoui, confirmé par de nombreuses organisations internationales et institutions onusiennes et européennes. Ces autorités ont documenté les exactions marocaines contre les civils sahraouis réclamant pacifiquement leurs droits dans les territoires occupés.
M. Layachi a également déploré l’incapacité du Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités en matière d’application du droit international pour contraindre l’occupant marocain à se conformer à la légalité internationale. Cette inaction, selon lui, s’explique par la complicité de certaines puissances internationales qui offrent une protection à cet occupant.
Dans le même temps, le Maroc maintient un blocus médiatique sur la question sahraouie grâce à la complicité des réseaux médiatiques internationaux influencés par l’entité sioniste, alliée du Makhzen.
Il a souligné, dans ce contexte, l’importance des réseaux sociaux, devenus un vecteur essentiel pour transmettre au monde la souffrance et la réalité des conditions de vie dans les territoires sahraouis occupés, dénonçant dans le même temps la propagande du régime marocain. visant à laisser légalement la question du Sahara occidental en leur sein.
M. Layachi a réitéré que l’appel lancé par le mouvement de solidarité fait référence à « la nécessité de respecter le droit international, base des relations entre les nations » pour garantir la paix et la sécurité dans le monde. Il a également souligné « la nécessité de continuer à se mobiliser pour intensifier la pression sur le Conseil de sécurité afin de replacer la cause sahraouie dans son contexte juridique en matière de décolonisation ».
Il s’est également félicité de la forte participation de la délégation algérienne aux travaux de la Conférence, estimant qu’elle envoie un message clair quant au soutien indéfectible de l’Algérie à la lutte du peuple sahraoui, engagement ancré dans les principes de la Révolution de Novembre. Cette mobilisation, a-t-il ajouté, coupe court aux tentatives de dénigrer les efforts de l’Algérie aux niveaux continental, régional et international en faveur de causes justes.