Les participants à la première conférence internationale sur le dopage intitulée : Autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT), ont souligné, mercredi à Alger, les efforts déployés par l’Algérie pour mettre sa législation en conformité avec la réglementation internationale et le statut de l’Agence mondiale antidopage (AMA). ). ).
Organisée par l’Agence nationale antidopage (ANAD), cette première conférence internationale sur les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (TUT) a réuni le directeur général des sports, Mustapha Ali Hassani, le représentant du ministre des sports, les membres de l’Olympisme algérien et le Comité des Sports (COA), les fédérations sportives nationales, les chercheurs et experts algériens et étrangers, ainsi que les sportifs algériens de haut niveau.
Dans un discours d’ouverture des travaux de cette rencontre, la première du genre en Algérie, le directeur général des sports a d’abord souligné le rôle des responsables sportifs du monde entier dans la consécration des valeurs sportives saines, pour lutter contre les comportements négatifs tels que le dopage, qui nuit à la santé morale et physique des athlètes.
« Dans certains cas, les athlètes peuvent souffrir d’une condition médicale qui les oblige à prendre des médicaments ou à utiliser certaines substances interdites, selon la liste des interdictions de l’Agence mondiale antidopage (AMA). L’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) peut permettre à l’athlète d’utiliser cette substance ou méthode tout en participant à une compétition sportive sans commettre de violation des règles antidopage ni encourir aucune sanction applicable », a déclaré Hassani.
Selon le même responsable, les demandes d’autorisation sont évaluées par un comité spécialisé, suivant des critères qui doivent être respectés conformément aux Normes internationales d’autorisation d’usage thérapeutique (SIAUT) de l’AMA.
De son côté, le président de l’Agence nationale antidopage (ANAD), Réda Khiali, a indiqué à ce sujet que « tout sportif licencié par une fédération sportive est soumis aux règles antidopage et nécessite donc une AUT pour utiliser une substance ». ou une méthode interdite ».
« Chaque sportif est donc obligé de contacter l’Agence nationale antidopage pour savoir à qui adresser la demande et s’il est possible de demander l’AUT de manière rétroactive », a-t-il précisé.
Pour lutter contre ce fléau, Lamine Mekacher, ancien président de la Commission nationale antidopage (CNAD), a passé en revue les efforts, essentiellement juridiques, déployés par l’Algérie pour établir une législation homogène et adopter des conventions internationales en matière de lutte contre le dopage, dont la Convention internationale convention UNESCO depuis 2006.
Dans leurs interventions, les participants ont appelé à la nécessité de sensibiliser les jeunes aux risques du dopage, estimant qu’il est impératif de relancer les dispositions et les sanctions disciplinaires, administratives, pénales et civiles, soulignant également le rôle important qui est imposé. reproduire les médias écrits et audiovisuels dans ce domaine.
Pour rappel, l’ordonnance N.23-01 du 5 août 2023, portant modification et complément de la loi N 13-05 relative à l’organisation et au déroulement des activités physiques et sportives, prévoit qu’« elle est punie d’une amende de 100.000 € ». DA. à 500.000 DA tout sportif qui participe à une compétition ou à un événement sportif organisé ou autorisé, qui possède une ou plusieurs substances interdites ou méthodes interdites figurant sur la liste des interdictions, sans motif médical justifié ou sans autorisation d’usage thérapeutique, délivrée conformément à la norme internationale pertinente de l’Agence mondiale antidopage,
L’ANAD a été créée par un arrêté ministériel du 22 novembre 2020. Elle est chargée de planifier, de coordonner, de mettre en œuvre et de suivre les contrôles antidopage applicables aux sportifs, ainsi que de définir un programme national annuel de contrôles antidopage.
La première conférence internationale sur les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques a été l’occasion pour les intervenants, algériens et étrangers, de présenter plusieurs sujets liés à cette thématique.