L’avocat et expert en droit international Salah Abdel Ati a déclaré que les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre deux responsables de l’entité sioniste pour crimes de guerre et crimes contre les crimes commis dans la bande de Gaza sont « contraignants et exécutoires ». « pour les États parties au Statut de Rome, qui constitue l’acte fondateur de la Cour.
Dans une déclaration adressée vendredi à l’APS, M. Abdel Ati, également président de la Commission internationale de soutien au peuple palestinien « HESHD », a précisé que les Etats non parties au Statut peuvent coopérer, volontairement, à la l’exécution de ces décisions, renforçant ainsi le rôle de la communauté internationale dans l’instauration de la justice et la lutte contre l’impunité.
Cependant, il a souligné que les défis politiques et économiques, ainsi que les pressions internationales, entravent la mise en œuvre des décisions de la Cour, notamment en raison de l’utilisation par les États-Unis du droit de veto pour soutenir l’occupation sioniste. Abdel Ati a expliqué que les États parties au Statut de Rome ont une responsabilité juridique et morale lorsqu’une des personnes recherchées par la CPI se trouve sur leur territoire. Ils sont ensuite invités à l’arrêter et à le remettre à la Cour, soulignant que le respect de ces obligations reflète leur attachement aux principes de la justice internationale et du droit international humanitaire.
L’expert a également évoqué plusieurs options pour renforcer la responsabilité, notamment l’activation du principe de compétence universelle, permettant aux auteurs de crimes d’être jugés devant les tribunaux nationaux des États parties, ainsi que de garantir l’exécution des décisions rendues par les tribunaux. Cour internationale de Justice et CPI.
Il a également évoqué la possibilité de recourir à l’Assemblée générale des Nations Unies dans le cadre de la résolution « Union pour le maintien de la paix » pour contourner le blocage du Conseil de sécurité dû au veto américain, et éventuellement la formation d’un tribunal spécial. par décision internationale.
Parmi les mécanismes pratiques visant à protéger les principes de justice, il a cité l’imposition de sanctions politiques et économiques contre l’entité sioniste, la rupture des relations avec elle et même son expulsion des Nations Unies pour la forcer à se conformer au droit international et aux résolutions sur le Question palestinienne.
En conclusion, M. Salah Abdel Ati a insisté sur l’importance d’une forte volonté internationale pour tenir l’occupation et ses partisans responsables de leurs actes. Il a appelé à une mobilisation mondiale sérieuse pour garantir la justice et mettre fin aux souffrances du peuple palestinien.
Selon lui, la responsabilité n’est pas une option, mais une obligation juridique et morale pour la communauté internationale, de garantir la restitution des droits et la protection des principes de la justice internationale.
Jeudi, la Cour pénale internationale a émis deux mandats d’arrêt internationaux contre le « chef du gouvernement d’occupation sioniste », le soi-disant Benjamin Netanyahu, et son ancien « ministre » de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. commis dans la bande de Gaza.