Le directeur général (DG) des douanes, le général-major Abdelhafid Bakhouche, a participé, mercredi à Bakou, au « Dialogue des hauts responsables des douanes », organisé dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), selon un communiqué. communiqué de presse . de la Direction Générale des Douanes (DGD).
Lors de cette rencontre placée sous le thème « Douanes vertes », M. Bakhouche a tenu à mettre en avant les principaux défis auxquels sont confrontés les agents des douanes, ainsi que leur rôle essentiel pour faciliter le commerce international de manière « durable », dans le respect des normes environnementales.
Il a donc souligné le rôle clé des douanes dans la mise en œuvre des politiques environnementales. En contrôlant les flux de marchandises, les douanes peuvent contribuer à la lutte contre le commerce illicite de produits préjudiciables aux écosystèmes et promouvoir les échanges de technologies vertes en coordination avec leurs partenaires, a-t-il soutenu.
Pour M. Bakhouche, la COP29 constitue « une plateforme interactive d’échange d’idées et d’échange de bonnes pratiques qui favorise l’établissement de partenariats solides et le développement de stratégies innovantes intégrant les considérations environnementales dans les systèmes douaniers des pays participants ».
Les douanes vertes, ajoute-t-il, sont l’un des principaux domaines d’intervention de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), soulignant que le Système harmonisé joue un rôle fondamental, renforçant la contribution de l’OMD aux chaînes d’approvisionnement vertes, notamment à travers l’identification de listes. de produits liés à la pollution plastique et à la production durable de plastique.
Il a également évoqué l’introduction de nouvelles dispositions dans le Système Harmonisé (SH) pour la classification des produits environnementaux, notamment les produits nocifs pour l’environnement (à contrôler ou à restreindre), les produits favorables à l’environnement (à encourager) et les produits visant à atténuer ou à réparer les dommages environnementaux, notamment la création de codes spécifiques permettant aux autorités douanières d’identifier les produits qui présentent un risque environnemental au-delà des frontières nationales.
Il a également souligné l’importance des nouvelles sous-positions introduites dans le SH 2022 pour identifier certains produits chimiques dangereux tels que ceux couverts par la Convention sur les armes chimiques.
Par ailleurs, il a fait état du lancement par les OMD d’une étude exploratoire sur une stratégie potentielle pour le SH, mettant l’accent sur les aspects environnementaux et appelant à une réflexion globale pour optimiser les mécanismes des OMD pour mieux prendre en compte les facteurs environnementaux et contribuer à une économie circulaire mondiale.
En conclusion, M. Bakhouche a souligné que toute évolution des nomenclatures SA vise à rendre ces dernières « de plus en plus respectueuses de l’environnement », ce qui permettra à terme de réduire les échanges de produits nocifs pour l’environnement et d’encourager les produits écologiques.