L’Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique (AARASD) en France organisera, le 22 novembre, une conférence sur le cas sahraoui pour faire la lumière sur les dernières décisions de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) et leurs conséquences. de soutien aveugle au Maroc dans sa politique expansionniste au Sahara occidental.
Cette conférence de solidarité, qui se déroulera dans la commune de Claircigny, au Mans, sous le thème « Droits des peuples et souveraineté sur leurs ressources naturelles : le cas du Sahara occidental », sera modérée par l’avocat de la République de Sahara. , spécialiste du droit international et défenseur des droits des peuples, Gilles Devers, et le représentant de la République sahraouie en Suisse, à l’ONU et aux organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir.
Dans une déclaration adressée à l’APS, Oubi Bouchraya Bachir a expliqué que cette conférence s’est déroulée dans un contexte particulier marqué par deux événements marquants. La première fait référence aux décisions de la CJUE du 4 octobre, qui ont invalidé les accords signés entre le Maroc et l’Union européenne, car ils incluent illégalement le Sahara occidental, territoire « distinct » du Maroc, sans le consentement du peuple sahraoui, qui constitue une violation flagrante des arrêts antérieurs de la Cour de Justice européenne.
Le deuxième événement, ajoute-t-il, concerne la « reconnaissance » par le président français de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et « l’adhésion de la France à un partenariat économique avec le Maroc pour piller les richesses du Sahara occidental ».
La conférence vise essentiellement à « mettre en lumière les décisions de la CJUE et leurs répercussions politiques, juridiques et économiques, non seulement sur le Maroc, mais aussi sur l’Union européenne (UE) en tant que bloc et surtout sur la France qui est sur le point de les ignorer.
Cet événement tend également, selon le diplomate sahraoui, « à sensibiliser l’opinion publique française et notamment les consommateurs français aux conséquences de l’intention de la France d’enfreindre les lois de l’UE pour aider le Maroc à poursuivre son occupation du Sahara occidental ». La conférence ne se limitera pas à l’aspect juridique, mais mettra également en garde la France contre les risques de son soutien absolu au Maroc dans sa démarche expansionniste au Sahara occidental.