Les participants à une conférence sur la protection du patrimoine culturel, tenue jeudi à Alger, ont souligné l’importance de l’expertise scientifique dans l’identification et la valorisation des biens culturels algériens, ainsi que leur protection contre le pillage et la contrebande à l’étranger.
Lors de cette réunion, organisée à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels, le 14 novembre de chaque année, les experts ont insisté sur « l’importance d’utiliser l’expertise scientifique et les preuves matérielles pour l’examen des biens culturels et des pièces archéologiques ». du patrimoine historique. valeur afin de les protéger.
Dans ce contexte, le chef de la section d’archéologie à l’Institut National de Criminologie et Criminologie de la Gendarmerie Nationale (INCC/GN), le lieutenant-colonel Medjahed Laribi, a présenté une présentation sur l’organisation et les missions de cette unité. Il s’agit notamment de l’expertise des objets archéologiques et des visites de terrain réalisées par des équipes régionales spécialisées, sur l’ensemble du territoire national, dans la lutte contre le trafic et la contrebande du patrimoine algérien à l’étranger.
L’intervenant a indiqué que les wilayas frontalières de l’Est sont « les plus touchées par les attaques contre les biens culturels, notamment le vol, la contrebande, la fraude et le vandalisme ».
Le même responsable a rappelé le rôle des unités territoriales du GN, qui ont découvert « plus de 300 sites archéologiques, notamment des zones isolées ».
De son côté, le chef du département d’analyse de l’INCC/GN, le lieutenant-colonel Mettai Boualem, a évoqué les processus scientifiques de pointe utilisés pour l’analyse en laboratoire des pièces archéologiques, à l’aide d’équipements de détection de haute précision.
Il a également présenté des échantillons d’analyses en laboratoire de pierres météorites destinées au trafic et à la contrebande, soulignant la « grande valeur scientifique de ces pierres ».
Organisée par le Musée public national des arts et traditions populaires d’Alger, cette journée d’étude, qui s’est déroulée en présence de directeurs de musées et de spécialistes de la protection du patrimoine culturel, vise à mettre en valeur l’importance de l’expertise scientifique dans l’acquisition des pièces archéologiques, soulignant en même temps le rôle des preuves médico-légales dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels.