Le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU à New York, l’ambassadeur Amar Bendjama, a présidé lundi une réunion de l’Assemblée générale (AG) des Nations Unies pour discuter de la représentation équitable au Conseil de sécurité et d’autres questions liées au Conseil.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’élection par acclamation de l’Algérie en juin dernier à la vice-présidence de la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Dans son discours prononcé lors de cette réunion au nom de l’Algérie, l’Ambassadeur Amar Bendjama, a réaffirmé le plein soutien de notre pays, en tant que membre du Groupe des Dix, à la position africaine commune telle qu’établie par le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte, rappelant que les chefs d’État et de gouvernement ont approuvé en septembre dernier, en adoptant le Pacte pour l’avenir, un critère fondamental pour la réforme du Conseil de sécurité, à savoir la nécessité de relever, de la manière principalement, de l’injustice historique ; imposée à l’Afrique et de traiter le continent comme un cas particulier.
Le représentant de l’Algérie a souligné dans son discours que le monde a beaucoup changé depuis la création du Conseil de sécurité en 1945, ajoutant que la composition du Conseil ne reflète plus la réalité du système mondial actuel, ainsi que sa légitimité et légitimité. son efficacité est de plus en plus remise en question, y compris le droit de veto dont bénéficient les cinq membres permanents.
L’ambassadeur Bendjama a déploré l’échec du Conseil à remplir son mandat, faisant référence au génocide subi par les Palestiniens depuis plus d’un an et à l’escalade et à l’expansion de l’agression sans que le Conseil n’y parvienne.
L’Algérie, en sa qualité de membre de cette instance, est un témoin direct des lacunes de ce système, notamment en termes de transparence et de responsabilité, a-t-il dit, notant que ce système permet à un petit groupe de pays de dicter les règles. l’ordre du jour du Conseil et prend des décisions.
Le manque de transparence lors des consultations et des négociations, en particulier celles menées par les rédacteurs, exacerbe l’ambiguïté et l’exclusivité, a-t-il ajouté.
« La réforme n’arrivera peut-être pas bientôt, pour des raisons que nous connaissons tous. Cependant, il doit y avoir un point de départ », a-t-il souligné, insistant sur l’impératif de renforcer la transparence et d’exiger sans délai des comptes au sein du Conseil.
Il a également souligné la nécessité de tenir les détenteurs de stylos responsables et de les tenir responsables.
Réformer le Conseil de sécurité ne fera que lui donner une plus grande légitimité et lui permettre de relever les défis sécuritaires pressants du XXIe siècle, tout en garantissant que l’ONU puisse continuer à assumer le rôle essentiel qu’elle a au moment de sa création.