Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a appelé mardi depuis le Portugal à travailler au développement d’initiatives « concrètes et audacieuses » au service d’un « multilatéralisme » qui traverse crise après crise. . .
Lors de sa participation, à Cascais (Portugal), à la 10ème réunion ministérielle du Forum de l’Alliance des Civilisations des Nations Unies (UNAOC), sous la responsabilité du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Attaf a déclaré que Le monde d’aujourd’hui vit au rythme de « mutations d’une extrême gravité qui menacent de désintégrer le système de règles qui régissent les relations internationales contemporaines et imposent les logiques de recours ». la force et son recours excessif comme une réalité inévitable dans plusieurs régions de notre planète et ouvrent la voie à la consécration de l’unilatéralisme et du retrait comme méthode pour obtenir des gains cycliques et faire face aux développements extérieurs.
Le ministre a cité en exemple « les crimes de génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par l’occupation sioniste contre les Palestiniens et les Libanais ». « Il en va de même pour les autres pays voisins de la Palestine, qui sont également victimes de l’arrogance et de l’escalade totale de l’occupant sioniste », a-t-il ajouté.
Le ministre a souligné que ces changements « confirment, une fois de plus, que le monde n’est pas confronté à un conflit de civilisations, comme certains veulent nous le faire croire ». « Ce à quoi nous assistons est une lutte pour une influence illégitime, une lutte pour l’hégémonie du fort sur le faible, mais aussi une lutte pour s’approprier les droits des autres et étouffer leurs aspirations légitimes », a-t-il expliqué.
« Alors que nous célébrons aujourd’hui la création, il y a vingt ans, de notre Forum, il nous appartient d’œuvrer à la mise en œuvre d’initiatives concrètes et audacieuses qui puissent, avant tout, soutenir l’ONU, à l’heure où certains veulent l’affaiblir et le marginaliser. son rôle vital et ensuite servir le multilatéralisme, qui traverse crise après crise destinées à le miner et à réduire son efficacité », a soutenu le ministre.
De telles initiatives doivent également contribuer à garantir le respect « du droit international, qui fait l’objet de violations systématiques de la part de certaines parties qui souhaitent se placer au-dessus de la légalité internationale », a-t-il poursuivi.
Ces initiatives doivent enfin permettre à la communauté internationale « de remplir efficacement son devoir de sanctions contre quiconque oserait la faire chanter », a ajouté le ministre.
« Nous sommes convaincus que la spirale de conflits que connaît le monde aujourd’hui ne sera pas une fatalité s’il existe une volonté sincère de la surmonter. Et la sagesse africaine nous rappelle que l’homme est capable du meilleur comme du pire », a-t-il déclaré. conclu.