Le directeur de l’Office Riadh El Feth (OREF), Mourad Chouihi, a passé en revue, lundi à Alger, les derniers préparatifs liés à la production artistique historique de l’Office, intitulée « Tahaggart…l’Epopée des Sables », dirigée par lui. Faouzi Benbrahim, devant le général qui sera présenté jeudi 21 novembre prochain, à l’Opéra « Boualem Bssaish » d’Alger.
Lors d’une conférence de presse animée à l’Office en compagnie du personnel technique, M. Chouihi a déclaré que ce spectacle épique fait partie des « axes principaux élaborés par le ministère de la Culture et des Arts dans la commémoration des 70 ans du déclenchement de la glorieuse guerre de libération.
Il s’agit, dit-il, « de la première production épique de l’OREF, une œuvre exceptionnelle, dirigée par le réalisateur Faouzi Benbrahim, mettant en lumière une étape cruciale de l’histoire de la résistance dans le sud algérien.
Il a également ajouté que « les préparatifs de ce travail artistique ont débuté par un casting dans la 58 wilaye à partir du mois d’août dernier, suivi des répétitions à partir du mois d’octobre ».
De son côté, le réalisateur Faouzi Ben Brahim a expliqué que « cette œuvre épique a été écrite par Ali Abdoun et s’intitule ‘Tahaggart’ en dialecte Târgui, signifiant ‘la libre' », faisant référence à « l’Algérie qui a résisté au colonialisme pendant la résistance populaire et pendant la glorieuse Guerre de Libération », notant que la présentation « est constituée de peintures représentant les exploits de la résistance populaire dans le sud de l’Algérie contre l’occupation française ».
Il a rappelé que cette production « tend à mettre en valeur les étapes de la tentative d’incursion de la France dans le désert algérien et le grand sud, dans un ouvrage axé surtout sur le caractère épique de l’œuvre, et ce, afin de donner à la présentation un une âme plus esthétique et combinant de manière plus créative les faits historiques avec le symbolisme de la légende », ajoutant que « la langue utilisée est un mélange d’arabe classique et de dialecte fusionné dans le patrimoine algérien depuis des siècles ».
« Cette épopée, qui s’étend sur 65 minutes, appelle, outre la présence d’un conteur, à apporter une touche de patrimoine, à des techniques modernes, des jeux de lumière et des costumes à connotation symbolique », a-t-il déclaré.
De son côté, le cinéaste Ali Abdoun a déclaré que cette œuvre « offre un aperçu de la résistance populaire dans le grand sud algérien », mettant en valeur « ses symboles et ses dirigeants qui ont résisté à l’occupation française ».