Les participants au deuxième séminaire international de solidarité et d’échange culturel pour la paix au Sahara occidental ont mis en avant, mardi, depuis Smara (camps de réfugiés sahraouis), les causes de la libération conduisant à l’indépendance des peuples opprimés.
A ce propos, le professeur universitaire Abdelhak Bougherara, chercheur en relations internationales, a évoqué la glorieuse révolution algérienne qui a inspiré d’autres peuples, dont le peuple sahraoui.
De son côté, Benadjmia Mohamed Yazid, de l’Université d’Oran, s’est concentré, dans son intervention, sur la personnalité de l’émir Abdelkader, figure emblématique de l’histoire de l’Algérie, connu, selon lui, pour son combat acharné contre les Français. . occupant et pour ses valeurs humaines et de justice.
L’orateur a souligné, à cet égard, que l’émir Abdelkader, à travers sa lutte contre l’occupation française, avait pour objectif d’instaurer la justice et de consacrer les valeurs de liberté et de dignité.
De son côté, le président des conseils scientifiques de Zaouïas Cheikhiyya, Mohamed Cheikh El-Djilali, a souligné dans son intervention l’importance d’adhérer à l’esprit religieux, aux valeurs et aux constantes nationales.
« Nous espérons, à travers ce séminaire, faire sentir aux opprimés que l’injustice est rejetée par tous », a-t-il soutenu, adressant un message à tous les opprimés du monde : « Faites de la révolution algérienne une glorieuse et de la résistance du peuple algérien une exemple suivi dans vos luttes, pour retrouver votre liberté ».
Pour rappel, le deuxième Séminaire international sur la solidarité et l’échange culturel pour la paix au Sahara occidental (12-14 novembre), qui se déroule au siège de l’Union des femmes sahraouies, avec la participation de délégations de nombreux pays du monde soutenant la cause sahraouie, coïncide avec l’ouverture de la quatrième Foire nationale du livre sahraoui à laquelle participent plusieurs exposants sahraouis présentant divers titres, dont des manuscrits datant de plus d’un siècle et demi, selon les explications des organisateurs.
Des délégués d’Algérie, des États-Unis, d’Autriche, d’Allemagne, de France et du Kenya participent aux travaux de ce forum.