Moudjahid Salah Goudjil, président du Conseil de la Nation, a affirmé que le récit assumé de l’histoire contemporaine et millénaire de l’Algérie représente un « rejet total de toutes les formes et symptômes de la colonisation » et constitue une « base de référence » pour le présent et l’avenir. générations.
« Le prétendu récit de l’histoire contemporaine et millénaire de l’Algérie constitue un rejet total de toutes les formes et symptômes de colonisation qui affligent les nostalgiques de l’époque coloniale ici et ailleurs », a indiqué M. Goudjil dans une contribution publiée mercredi 17 mai à la une des journaux. la presse nationale, sous le titre « Du colonialisme et de l’anticolonialisme : des points avec des i ».
Ce récit constitue également « une base de référence pour les générations actuelles et futures en termes de patriotisme, de sacrifice et de fidélité à l’héritage de nos martyrs », a-t-il ajouté, précisant que ces précisions viennent en réponse « à certains écrits récemment publiés sur un forum médiatique ». , étant à la fois une réponse aux révélations francophiles d’hier et d’aujourd’hui, ici et ailleurs.
« Il est essentiel de mentionner à ces relais touchés par la francophilie et la colonisation que le chemin du renouveau national entrepris depuis 2019 suite à la construction de la nouvelle Algérie a permis au pays de consolider les pratiques démocratiques, d’engager une dynamique de développement et de diversification de la l’économie nationale, tout en redistribuant diplomatiquement sur la base d’une approche proactive », a-t-il déclaré.
M. Goudjil a rappelé que l’Algérie a connu, lors de l’étape qui a suivi les élections présidentielles de décembre 2019, « un certain nombre d’événements importants, dont le plus notable était lié à l’organisation du référendum sur la révision constitutionnelle, événement organisé le 1er novembre ». 2020, une date extrêmement symbolique pour le peuple algérien. Il a relevé, à cet égard, que « le choix du 1er novembre n’était pas accidentel, mais résultait de la ferme conviction du Président de la République, que le peuple algérien entretient un lien historique et patriotique fort avec le mois de novembre, en raison de son importance historique et son grand symbolisme.
« Même si certains milieux francophiles d’ici et d’ailleurs disent qu’une époque se termine et qu’un cycle se referme quand on parle de l’ère coloniale et de la génération anticoloniale, pour eux, on commencera par leur dire que les historiens soucieux de respecter la rigueur intellectuelle et morale ne sauront jamais garder la tête froide face aux crimes terribles, aux tortures et à la barbarie que la colonisation française a pratiqués en Algérie entre 1830 et 1962.
« La colonisation est un acte de domination et de non-reconnaissance de l’indépendance d’un peuple. Son essence est la négation absolue de l’autre », a souligné M. Goudjil, précisant, en ce sens, que « la dénonciation de la criminalité coloniale constante n’est pas due à la rigueur envahissante des émotions, comme peuvent le penser les personnes touchées par la colonisation, mais, au contraire, c’est un devoir de mémoire envers les Chouhadas qui se sont sacrifiés pour la Patrie et une responsabilité de faire connaître la vérité historique. les générations post-indépendance ici et ailleurs.
Il a souligné l’utilité de l’appel à l’histoire pour « se souvenir de plus d’un siècle de colonisation sauvage et barbare menée contre le peuple algérien et que, à ce titre, « la certitude temporelle n’effacera guère le sentiment de culpabilité intergénérationnel organiquement et intellectuellement lié à colonialisme ». France ».
« L’imaginaire collectif de la nation française sera à jamais attaché au poids de l’histoire coloniale et qui sera porté indéfiniment sur les épaules des générations à venir, n’en déplaise aux milieux nostalgiques, aux néocolonialistes et à ceux qui nourrissent la francophilie. ce jour. , succédant ainsi aux harkis d’hier », a-t-il poursuivi.
Rappelant que « la génération Novembre a dû lutter sans relâche contre l’entreprise coloniale », M. Goudjil a estimé que « l’ampleur de sa lutte anticoloniale et la profondeur des sacrifices consentis constituent sûrement et pour toujours un héritage symbolique d’une valeur inestimable, transmis . de génération en génération.
« En effet, le colonialisme n’est pas une fiction mais une réalité criminelle. C’est un crime contre l’humanité. Les crimes, les atrocités liés au colonialisme ont été innombrables, mais cela n’a jamais été le cas. Il est inutile de demander justice pour les actes commis. pendant longtemps parce qu’ils ne peuvent pas être prescrits », a-t-il poursuivi.
A cet égard, M. Goudjil a rendu hommage au Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a approuvé l’officialisation du 8 mai de chaque année comme Journée de la Mémoire Nationale pour raviver la mémoire nationale et commémorer les massacres du 8 mai 1945, une date qu' »elle contribue sans aucun doute à la préservation de la mémoire nationale qui est le clapet de notre unité nationale ».
Il a également salué la décision du Président de la République d’instituer le 4 août, Journée nationale de l’Armée nationale populaire (ANP), « en reconnaissance des efforts déployés par l’ANP, digne et fier héritier de la glorieuse Libération nationale ». Armée. (ALN), pour défendre farouchement le pays et en remerciement pour la contribution exceptionnelle de l’establishment militaire au processus d’édification de la nation, de préservation de l’unité nationale et de défense de la souveraineté nationale.
Le Président du Conseil de la Nation a relevé que « cette fidélité à notre Révolution et à notre histoire en général n’a pas empêché le pays de connaître une transformation radicale qui incarne le changement et le progrès vers la nouvelle République ».
« En tout état de cause, le devoir de mémoire, l’obligation de se souvenir des crimes du colonialisme, de les condamner sans relâche et d’entretenir des liens forts avec notre histoire millénaire n’empêcheront pas l’Algérie de s’intégrer dans « l’ère numérique et est souverainement s’engager sur la voie du développement multidimensionnel qu’elle a connue depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui », a-t-il conclu.