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Industrie pharmaceutique : réalisation de la première étude de bioéquivalence d’un médicament en Algérie

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Le centre algérien de bioéquivalence « Equival Biocenter » a présenté dimanche à Alger sa première étude de bioéquivalence visant à démontrer l’efficacité thérapeutique d’un antibiotique générique produit par le groupe pharmaceutique public « Saidal ».

La présentation de cette première étude a eu lieu lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, en présence du PDG du groupe Saidal, Wassim Kouidri, et du directeur du centre, Mourad Touati, ainsi que ainsi que des cadres du secteur de l’industrie et de la santé.

A cette occasion, M. Aoun a souligné « l’importance de réaliser cette première étude de bioéquivalence ciblant un traitement antibiotique, à savoir l’Amoxicilline, produit par le groupe Saidal ».

Le lancement de cette première étude marque, a-t-il déclaré lors d’un point de presse, « la première étape dans l’enregistrement des études de bioéquivalence thérapeutique d’un médicament générique auprès de l’Agence Nationale du Produit Pharmaceutique, qui exige ce type d’études pour l’enregistrement d’un médicament générique ». médicament en vue d’une commercialisation en Algérie.

« Ce centre de bioéquivalence est une fierté pour le secteur de la santé et l’industrie pharmaceutique nationale. C’est la première fois que nous assistons à une telle réalisation grâce à nos dirigeants et jeunes scientifiques », a salué le ministre de l’Industrie, assurant que « l’activité de ce centre est essentielle et permettra une meilleure protection des patients algériens en apportant les moyens nécessaires études visant à démontrer que les médicaments génériques sont équivalents aux médicaments de référence ».

M. Aoun a rappelé dans le même sens que l’achèvement de cette étude a été réalisé un an après l’inauguration officielle de ce centre.

Dans ce contexte, le ministre de l’Industrie a relevé que l’Agence Nationale du Produit Pharmaceutique a reçu jusqu’à présent plus de 130 dossiers de demandes d’études de bioéquivalence, invitant les directeurs du Centre de Bioéquivalence à prendre en charge cette demande en réalisant en moyenne 10 études. par mois, pour répondre à la demande exprimée par les industriels et les professionnels du secteur pharmaceutique.

Le ministre a également annoncé que les services du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique ont récemment accordé un nouvel agrément pour l’ouverture d’un deuxième centre de ce type, tandis qu’une autre demande est en cours d’examen pour l’octroi d’une troisième accréditation.

Lors de cette présentation, M. Aoun a inspecté les différents services et installations de ce centre où il a reçu des présentations détaillées sur le processus de réalisation des études de bioéquivalence dans cette installation dotée d’installations et d’infrastructures modernes, dont une importante unité clinique, lui permettant de garantir la qualité. et des résultats cohérents.

Selon le directeur du centre, M. Touati, la première étude de bioéquivalence du traitement « Saidal » a été testée en octobre dernier sur une trentaine de volontaires hébergés pour une durée de trois jours à la clinique.

« Les résultats ont été satisfaisants et concluants quant à l’efficacité de ce médicament sur les personnes testées », a indiqué M. Touati, précisant que tous les moyens matériels et d’accompagnement ont été mis à la disposition des volontaires.

La finalisation de cette étude marque, selon lui, « une étape significative dans le développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie ».

Bien qu’il ait expliqué que les études de bioéquivalence sont essentielles pour l’enregistrement des médicaments génériques, il a assuré que le travail du Biocentre Equival renforcera « les capacités locales des laboratoires pharmaceutiques nationaux à accéder aux marchés mondiaux ».

 

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