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70 ans du déclenchement de la Glorieuse Révolution : une symbolique riche en enseignements sur l’attachement à l’identité et à la mémoire nationales

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Le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droits, Laïd Rebiga, a déclaré mercredi que le 70ème anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution revêt une symbolique riche en enseignements, pour exprimer l’attachement à l’identité et à la mémoire nationale, ainsi que la référence du mois de novembre. 1. dont on ne peut s’écarter.

Dans une interview accordée à l’APS à l’occasion de la célébration du 70ème anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution, M. Rebiga a souligné la profondeur des enseignements de cet événement « singulier » qui représente « l’attachement à l’identité nationale ». « . et de mémoire et un facteur clé de cohésion sociale, ainsi qu’un renforcement des valeurs de fidélité aux symboles de l’État, tout en renforçant le lien d’appartenance au parti ».

« La révolution du 1er novembre 1954 constitue une référence fondamentale dont nous ne pouvons nous écarter, par fidélité à l’héritage des martyrs et des moudjahidines », a-t-il déclaré, notant que la célébration de cet anniversaire « s’inscrit dans le cadre de la nouvelle Algérie ». construit sur des fondations solides, qui tire de son passé glorieux les principes qui sous-tendent un État souverain doté d’institutions fortes, d’une économie prometteuse, d’une diplomatie influente et d’un front intérieur solide et unifié. 

Soulignant que l’Algérie nouvelle « a établi la Proclamation du 1er novembre comme référence fondamentale dans sa Constitution », le ministre a rappelé la déclaration du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a déclaré que le 1er novembre est du type « nous ne peut pas se limiter à la célébration de manifestations monotones ».

Pour M. Rebiga, l’Algérie « avance sur une voie fondée sur des réformes profondes, la construction d’un état d’institutions, un réel dynamisme économique, le retour en force de la diplomatie et le rassemblement des peuples autour du leadership du pays et de son armée », permettant ainsi de relever les différents défis.

Concernant l’écriture de l’histoire et la récupération des Archives nationales, M. Rebiga a déclaré que son secteur « met la préservation de la Mémoire nationale au premier rang de ses priorités, dans l’application du programme du Président de la République, avec en vue de transmettre les valeurs et les idéaux de la glorieuse Révolution de Novembre.

Le ministre s’est déclaré convaincu que l’écriture de l’histoire nationale « est un processus à long terme, non lié à une commémoration spécifique ou à une quelconque occasion nationale », précisant que le ministère des Moudjahidines s’investit dans cette question depuis des décennies, conformément aux les directives du Président de la République, en redoublant les efforts pour la documentation de la Mémoire Nationale. »

Ces dernières années, plus de 1.200 ouvrages d’histoire ont été imprimés, couvrant la période de la Résistance populaire, du Mouvement national et de la Révolution du 1er novembre 1954, a indiqué le ministre, ajoutant qu’il y avait eu une avancée « qualitative » avec l’impression de plus de 150 titres d’ouvrages historiques à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance.

Dans le cadre du 70ème anniversaire du déclenchement de la Révolution, le ministère compte publier des centaines de titres pour « promouvoir la recherche dans ce domaine », a indiqué M. Rebiga.

Dans le cadre de la préservation de la Mémoire Nationale en accélérant notamment la numérisation du secteur, M. Rebiga a souligné l’importance des témoignages vivants comme « une source précieuse pour la Mémoire Nationale, ainsi que pour les enseignants, les chercheurs et les universitaires » , notant que le secteur a collecté et numérisé ces témoignages, dans le but de les stocker dans un data center et de permettre à des spécialistes de les traiter.  

Dans ce contexte, le ministre a déclaré que son secteur accorde un intérêt « majeur » au projet de souveraineté numérique sur la mémoire nationale à travers les médias audiovisuels comme moyens classiques qui jouent un rôle dans la préservation du patrimoine culturel et historique et accompagnent le projet de numérisation et de documentation. qui vise à transformer le patrimoine et la mémoire en films documentaires et cinématographiques et en œuvres muséales.

Le ministre des Moudjahidine a rappelé, à cet égard, que son secteur a produit 12 longs métrages historiques, principalement sur la biographie des martyrs et des dirigeants emblématiques, ainsi que des dizaines de films documentaires distribués aux institutions médiatiques nationales et étrangères et aux institutions sous tutelle pour leur projection, précisant que trois longs métrages historiques sont actuellement en production, consacrés à Zighoud Youcef (à paraître prochainement), Si M’hamed Bouguerra et Si El Haoues.

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