La 12ème édition du Festival international du film arabe d’Oran (FIOFA) se déroulera du 4 au 10 octobre, avec la projection de plus de 60 œuvres cinématographiques, a annoncé jeudi la Commission de cet événement culturel.
Après une éclipse de six ans, la FIOFA revient dans la capitale de l’Occident, avec une nouvelle édition, un esprit innovateur et une administration avide de cinéma et d’art, qui a imaginé une programmation ouverte à tous, a indiqué le ministre de la Culture et des Arts , Soraya Mouloudji, dans – un éditorial dans la publication spécialement dédiée à cet événement et éditée par la Commission du Festival.
La projection de plus de 60 œuvres cinématographiques est prévue « pour séduire et révéler la créativité cinématographique du monde arabe », a déclaré M. Mouloudji, notant que « l’absence de ce festival est due aux circonstances qui ont touché le monde entier ».
Et j’ajoute que le festival est resté intact dans la mémoire des cinéastes, qui aspiraient à son réédition.
41 films cinématographiques, dont 11 longs métrages de fiction, 12 courts métrages de fiction, 10 longs métrages documentaires et 8 courts métrages documentaires, en compétition, seront jugés par un jury présidé par l’artiste Sami Boualdjia, le cinéaste irakien Abbes Fadhel et le réalisateur syrien Djoud Saïd, précise-t-on.
Un autre jury, composé de trois membres, est spécialement créé pour le « Prix de la Critique », ajoute-t-on.
Le cinéma palestinien sera au centre de l’attention du festival avec une programmation intitulée : « Distance zéro d’Oran à Ghaza », qui rassemble les créations de 22 cinéastes palestiniens de Gaza.
FIOFA sera également marqué par la présentation d’un programme irakien intitulé : « Un regard sur le cinéma irakien » et qui regroupe cinq œuvres cinématographiques.
Dans cette édition, un hommage sera rendu au réalisateur grec Costa Gavras, à la productrice française Michelle Ray Gavras et à l’acteur égyptien Fathi Abdelwahab.
Au programme de cette 12ème édition figurent également la projection des « Documentaires d’Oran », « Tapis rouge », « Classiques d’Oran », ainsi que des ateliers de théâtre et des master classes, soutenus par Rachid Bouchareb et le critique libanais Ibrahim El – Aris.