ALGER-Le moudjahid et historien Mohamed Larbi Zebiri est décédé lundi à Alger, à l’âge de 83 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches.
Né en 1941, le défunt figurait parmi les auteurs les plus connus dans le domaine de l’écriture de l’histoire de la Révolution de Libération, des soulèvements populaires et du Mouvement National, comptant à son actif plusieurs ouvrages et traductions de livres, en plus d’articles scientifiques et de presse. dans plusieurs magazines et journaux.
Le défunt a participé à la Guerre de Libération, contribuant à la grève du 19 mai 1956 avant de rejoindre les rangs de l’Armée de Libération Nationale (ALN).
Après l’indépendance, il rejoint le parti Front de libération nationale (FLN) tout en poursuivant ses études.
L’homme royal est titulaire de plusieurs diplômes, dont une licence en lettres en 1965, une licence en histoire en 1970, ainsi qu’un doctorat d’État en philosophie de l’histoire de l’université de Bagdad en Irak en 1994.
Tout au long de sa riche carrière, le défunt avait occupé plusieurs postes, dont celui de président de l’Union des écrivains algériens en 1981, secrétaire général de l’Union des écrivains, journalistes et traducteurs algériens en 1985, en plus d’être membre de l’Union. des historiens arabes, avant de créer, en 1991, le « Forum de la pensée et de la culture » à Alger.
Feu Moudjahid a laissé de nombreux ouvrages sur la guerre de libération, tels que « La première année de la révolution algérienne », « L’idéologie de la révolution algérienne », « Les intellectuels algériens et la révolution », outre des ouvrages historiques et intellectuels tels comme « L’invasion culturelle de l’Algérie 1962-1982 » et « Aperçu historique de l’État algérien ».
Le défunt s’est également intéressé à l’histoire de l’Algérie et à ses relations avec son milieu maghrébin et arabe, à travers ses ouvrages « Abd El Nasser et la révolution algérienne », « Introduction à l’histoire moderne du Maghreb arabe » et « L’Histoire arabe ». Résistance ». », ainsi que des traductions de plusieurs ouvrages, dont « Mémoires d’Ahmed Bey », « Mémoires de Raïs Hamidou », ainsi que « Le Miroir », de Hamdan Ben Othman Khodja.