Une réunion ministérielle du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de la situation au Moyen-Orient, notamment de la question palestinienne, s’est tenue vendredi à New York, à la demande de l’Algérie.
Cette réunion intervient à un moment d’escalade dangereuse dans la région du Moyen-Orient, en raison de la poursuite du génocide à Gaza et de son extension en Cisjordanie, ainsi qu’au Liban qui subit une brutale agression sioniste.
La réunion a vu une participation de haut niveau, notamment de la Slovénie, qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité au niveau ministériel. Au niveau des ministres des Affaires étrangères, la Russie, la Chine, la Guyane, le Royaume-Uni, le Mozambique et l’Algérie ont également participé. En dehors du Conseil, cette réunion s’est déroulée en présence du Premier ministre palestinien, ainsi que des ministres des Affaires étrangères de Jordanie, d’Égypte, de Turquie, d’Iran, de Syrie, du Liban, de Norvège et d’Arabie saoudite. Le secrétaire général de l’ONU et l’envoyé spécial pour la politique étrangère de l’Union européenne (UE) ont également participé aux travaux de cette réunion.
A cette occasion, les intervenants ont souligné la nécessité de mettre fin à l’escalade dans la région, qui risque de plonger le Moyen-Orient dans une guerre totale, à l’heure où l’occupant sioniste ignore les résolutions du Conseil de sécurité et refuse toute tentative de cessez-le-feu. à Gaza.
Les interventions se sont concentrées sur l’impératif de respecter le droit international humanitaire, en plus de la nécessité de tenir l’occupant sioniste pour responsable des violations systématiques qui menacent de déstabiliser l’ordre international.
Les participants à la réunion ont rappelé l’importance de travailler sérieusement pour trouver une solution durable et juste au problème palestinien, capable de conduire à la création d’un État palestinien, seul moyen de garantir la paix et la sécurité au Moyen-Orient.