Les participants à la réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) ont définitivement réglé la question de la participation aux réunions de la TICAD en faveur de la partie sahraouie, après l’échec de la diplomatie marocaine dans ses revendications visant l’exclusion des Sahraouis. République Arabe Démocratique (RASD) de cette réunion.
La réunion ministérielle de la TICAD a conclu dimanche ses travaux avec l’adoption d’un communiqué conjoint par lequel les participants ont définitivement résolu la question de la participation aux réunions de la TICAD en faveur de la partie sahraouie.
Ce communiqué de presse établit, sans équivoque et sans nuance, le droit de tous les États membres de l’Union africaine de participer aux réunions de partenariat Afrique-Japon.
Par l’expression « États membres de l’Union africaine », incluse dans le premier paragraphe de ce communiqué conjoint, il faut comprendre que la demande du Maroc d’exclure la RASD n’a trouvé aucun écho parmi les participants.
A cet égard, force est de constater, comme le précise ce document, que le Maroc a été le seul et unique pays à émettre des réserves sur l’expression « États membres de l’Union africaine ». Ne pouvant introduire sa formule privilégiée, en l’occurrence limitant la participation de la partie africaine aux « Etats reconnus par les Nations Unies », le Maroc n’a eu d’autre choix que de se dissocier du consensus général qui s’était formé lors de la réunion de Tokyo au sujet de participation.
C’est un énième échec de la diplomatie marocaine, qui s’est retrouvée complètement isolée dans ses revendications visant l’exclusion de la RASD.
Aucun des pays africains que le Maroc considère comme des « alliés traditionnels » n’a jugé nécessaire de venir en aide à la délégation marocaine dans cette affaire. Ces derniers sont certes désagréables et agacés par le comportement malicieux des voyous marocains qui se considèrent à tort et se présentent comme des diplomates.