Le Groupe Sonatrach a signé jeudi à Alger un contrat avec la China Petroleum Engineering & Construction Corporation (CPECC) pour la construction de nouvelles unités de propulsion sur le champ gazier d’Alrar, situé dans le bassin d’Illizi, pour compenser le déclin naturel. sous pression et maintient la production du champ à 10 millions de m3/jour.
D’un montant de 210 millions de dollars, dont 7 milliards de dinars algériens, ce contrat a été signé par le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et le président exécutif de la CPECC Algérie, Zheng Xiang.
Le projet comprend la construction EPC de trois trains de compression, la modification des galeries d’aspiration et de séparation, l’installation de pompes de surpression, ainsi que les raccordements aux installations existantes. Il comprend également l’extension du réseau incendie, les systèmes anti-intrusion et la télésurveillance.
Le contrat comprend également la construction d’une sous-station électrique et la mise à niveau du système intégré de contrôle et de sécurité (ICSS) existant.
D’un délai de réalisation de 32 mois, la mise en service des nouvelles installations est prévue pour la fin du deuxième trimestre 2027.
Dans son discours, M. Hachichi a souligné que ce projet reflète la « détermination » et « l’engagement » de Sonatrach à poursuivre ses investissements dans l’amont gazier pour répondre aux besoins croissants du marché intérieur.
Il a ajouté que ce projet permettra au groupe de gérer la dépression naturelle du champ d’Alrar, en exploitation depuis 1984, et de continuer à produire du gaz.
Cela permet également à Sonatrach « d’honorer ses engagements commerciaux auprès de sa clientèle internationale où l’Algérie opère en tant qu’acteur majeur », a souligné le responsable.
Le PDG de Sonatrach s’est également dit confiant dans les capacités de la CPECC à réaliser ce projet dans le respect des délais, des coûts, de la qualité et des normes de sécurité et environnementales en vigueur.