Le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droits, Laïd Rebiga, a présidé lundi à Alger une conférence intitulée « La loyauté et la contribution continue de la communauté nationale à l’étranger », dans le cadre du 66ème anniversaire des opérations fidai du 25 août. 1958 réalisé par les moudjahidines de France.
A cette occasion, M. Rebiga a appelé les membres de la communauté nationale à l’étranger à « assurer le renforcement des liens avec la patrie et à s’engager dans le processus de renforcement des institutions étatiques et de développement de l’économie nationale ».
La diaspora algérienne à travers le monde est appelée à « contribuer à la construction du pays et à préserver son unité et sa stabilité face aux défis actuels », a indiqué le ministre.
Concernant le thème de la conférence, M. Rebiga a expliqué que la commémoration du 25 août 1958, qui marque le transfert de la Révolution de Libération dans les bastions ennemis en France, s’inscrit dans « une démonstration de notre foi profonde. et notre attachement à honorer les martyrs de ces opérations historiques menées par le peuple algérien dans une terre d’exil où les enfants d’Algérie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, partagent la même douleur et le même espoir.
Ces opérations fidai reflètent « le génie des dirigeants de la guerre de libération, ayant réussi à transférer la bataille de libération de l’intérieur du pays vers la terre du colonisateur pour internationaliser la cause nationale et faire connaître la guerre de libération » .
De son côté, le secrétaire national de l’Association des moudjahidines de la Fédération du Front de libération nationale (FLN) en France, les moudjahidines Amar Lounis, a déclaré que les opérations fidai exemplaires menées sur le sol français constituaient une « réponse pratique et directe aux politique coloniale de la France en Algérie, prouvant que le peuple algérien est uni derrière le FLN et l’ALN.
Moudjahid Ahmed Doum a, pour sa part, affirmé que l’entraînement commando de la Fédération FLN en France « était directement encadré par l’ALN et reflétait la solidarité des Algériens immigrés de France avec les populations à l’intérieur du pays, à défendre ». la dignité et l’honneur de la patrie.