La diplomatie marocaine a échoué dans sa tentative d’exclure les représentants de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) de la réunion ministérielle de la TICAD, affirme lundi le journal espagnol « Elindependiente », notant que le régime du Makhzen a cependant même reconnu à plusieurs reprises l’existence de la RASD.
Dans un article publié sous le titre « Quand le Maroc reconnaissait la République sahraouie », les médias espagnols sont revenus sur le dernier camouflet appliqué au régime du Makhzen lors de la réunion de la 9ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), qui s’est tenue le Samedi et dimanche dans la capitale du Japon.
pour assister aux réunions.
Le journal espagnol a spécifiquement démenti les fausses accusations portées par les médias marocains selon lesquelles la RASD n’a pas été invitée à la 9e conférence de la TICAD.
« Une photo diffusée par le ministère japonais des Affaires étrangères montre le représentant sahraoui lors de la séance de clôture, avec sa pièce d’identité, comme le reste des Etats membres », précise « Elindependiente ».
« La diplomatie marocaine a échoué dans sa tentative d’exclure les représentants (de la RASD), territoire non autonome occupé par le Maroc et en attendant le processus de décolonisation, le dernier sur le continent africain », ajoute le journal.
D’autre part, l’auteur de l’article souligne que le régime de Mohammed VI a publiquement reconnu la RASD, indiquant qu’il l’a fait en janvier 2017 comme une étape préliminaire vers son retour au sein de l’UA après avoir quitté l’organisation panafricaine. en UA. 1984.
Pour son retour, le journal poursuit : « Le Royaume du Maroc devait signer l’acte constitutif de l’Union africaine et, ce faisant, reconnaître tous ses Etats membres, dont la République arabe sahraouie démocratique ».
Il cite notamment le numéro 6359 du Journal officiel du Maroc, en date du 31 janvier 2017, facilement accessible sur le site de la publication, notant qu’à la page 78, le document cite « le président du RASD », parmi les membres de l’organisation.
Le journal espagnol a indiqué que ce n’est cependant pas la première fois que le Maroc reconnaît l’existence de la République sahraouie et que Hassan II, le père de Mohamed VI, l’a fait en 1989 lorsqu’il a accepté d’organiser un référendum d’autodétermination. . pour résoudre le problème du Sahara.
L’acte fondateur de l’UA rappelle « les luttes héroïques de nos peuples et de nos pays pour l’indépendance politique, la dignité humaine et l’émancipation économique (…) », et ses signataires s’engagent en faveur « du règlement pacifique des différends entre les Etats membres de l’UA ». l’UA à travers les moyens appropriés décidés par la Conférence de l’Union », souligne le document publié par le bulletin officiel du royaume.