Le Centre arabo-africain pour l’investissement et le développement (CAAID) a annoncé samedi à Alger le lancement d’une nouvelle initiative « Roya » (Vision), qui vise à formuler des propositions à moyen et long terme pour un développement durable et fort.
L’initiative est dirigée par un conseil composé de six membres et 36 commissions thématiques qui veillent, chaque semaine, à lancer un débat sur les moyens de développer un certain secteur économique, en sollicitant les canaux créés spécifiquement à cet effet à travers les réseaux sociaux (WhatsApp) . , Telegram, Facebook, LinkedIn), l’objectif étant d’obtenir des propositions écrites, a indiqué à l’APS le président du CAAID, Amine Boutalbi, en marge d’une réunion consacrée à la présentation de l’initiative.
Tous les opérateurs économiques, experts, porteurs de projets et acteurs de la société civile peuvent contribuer à l’élaboration de ces propositions, avant leur transmission pour examen à des commissions ad hoc lors de conférences, dont les recommandations seront communiquées aux autorités des instances consultatives et des ministères, précise le même fonctionnaire.
Les débats porteront principalement sur « le développement des différents secteurs d’activité économique et l’investissement dans la jeunesse et les porteurs de projets, le renforcement de l’innovation, la relance du rôle de la communauté nationale à l’étranger, outre le soutien à l’économie verte, aux énergies renouvelables et à l’autonomisation des femmes », a-t-il déclaré. ajouté.
Il s’agit également de « renforcer la recherche scientifique et de contribuer à la création d’un cadre juridique et diplomatique favorisant l’attractivité des investissements », selon les explications fournies.
Les débats auront également une dimension locale, la jeunesse et les acteurs de la société civile des différentes wilayes étant invités à participer pour tenter d’apporter des solutions à leurs problèmes.
Dans son discours, M. Boutalbi a indiqué que 150 membres se sont inscrits à l’initiative depuis son ouverture il y a une semaine, en plus de 300 opérateurs économiques qui souhaitent y adhérer, qualifiant cette initiative d’outil de « transformation des défis en opportunités », et de mettre en place des mécanismes de coopération efficaces entre tous les acteurs de la société, notamment le gouvernement, le secteur privé, le secteur public et la société civile.
Placée sous le slogan « Construisons un avenir meilleur », cette initiative aspire à « parvenir à une économie algérienne diversifiée et durable, capable de faire face aux défis mondiaux d’ici 2040, à travers laquelle l’Algérie deviendra un pays leader dans les domaines de la technologie, de l’innovation, et l’économie verte, pour parvenir à la sécurité alimentaire, énergétique, hydrique et environnementale », a indiqué le même responsable.
De son côté, le coordonnateur de l’initiative, Abdelhakim Hadjou, a déclaré que l’objectif de cette initiative est de « déterminer les obstacles rencontrés par chaque secteur économique et de coordonner entre ces secteurs pour assurer leur développement au même rythme en ouvrant des canaux de communication entre les acteurs de chaque domaine.
Selon lui, cette initiative devrait « nous donner une vision extérieure globale et claire de ce qui se passe dans notre économie, avec la possibilité de bénéficier progressivement des progrès réalisés dans les pays les plus développés ».
La réunion s’est déroulée en présence du directeur général de l’Agence algérienne pour la promotion des investissements (AAPI), Omar Rekkache, ainsi que des représentants de l’Observatoire national de la société civile, de l’Institut national d’études en stratégie globale (INESG), des parlementaires, experts, chercheurs, réalisateurs et acteurs économiques.