Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a indiqué jeudi à Alger que les travaux seront généralisés par des contrats d’objectifs et de performance (COP) avec les responsables, dans le cadre d’une nouvelle approche visant à améliorer la gouvernance et la bonne utilisation des ressources.
Dans un discours prononcé lors des travaux d’une conférence organisée par la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité intitulée « Séances du Trésor », M. Faid a indiqué que « le ministère des Finances a entamé la rénovation de la gouvernance du secteur, notamment en adopter les COP, qui incluent les engagements des responsables concernant la réalisation des objectifs préalablement identifiés, dont ils sont responsables et redevables.
Et il a ajouté : « Nous travaillons également à généraliser cette approche de rénovation de la gouvernance en institutionnalisant les COP dans tous les secteurs. »
Cette nouvelle dynamique de réforme est également renforcée par l’adaptation « progressive » et l’orientation des missions de l’Inspection générale des finances (IGF) vers le contrôle de la performance et l’évaluation de l’impact des politiques publiques en termes socio-économiques et financiers, ainsi que consultatif et décisionnel. faire des missions, a affirmé le ministre.
Faid a déclaré que « la responsabilité, la transparence et la performance sont au cœur des politiques économiques publiques », précisant que « les institutions étatiques travaillent à examiner les moyens de relancer le développement de l’économie, ce qui nécessite avant tout, a-t-il dit, une solide engagement envers la responsabilité et la recherche de l’efficacité, pour optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
Faid a estimé que « L’utilisation et l’allocation des ressources doivent être alignées sur les objectifs des politiques publiques, qui doivent, à leur tour, être adaptées aux exigences sociales, ce qui implique l’effort de maximiser la rentabilité des ressources disponibles, et les formes d’efficacité en matière de fourniture de services publics, afin de les promouvoir, en luttant contre toutes les formes de gaspillage des fonds publics.
Le ministre s’est félicité du lancement d’une série de réunions de « séances de trésorerie », qui visent à « établir des canaux de communication pour l’échange d’expertises, en vue de leur mise en œuvre dans le cadre d’« une approche stratégique inclusive », ainsi que présentant les meilleures expériences et pratiques ».
Cette séance inaugurale des rencontres, placée sous le thème « Responsabilité et performance pour une croissance inclusive : quel rôle pour les startups ? », s’est déroulée en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-ups et Microentreprises, Yacine El- Mahdi Oualid et le ministre des Postes et Télécommunications, Karim Bibi Triki.
La réunion s’est également déroulée en présence du président de la Haute Autorité pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption (HATPLC), le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNES), le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA) , le président du Conseil national de la comptabilité (CNC), ainsi que des représentants des deux chambres du Parlement.
Aussi, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité, Hadj Mohamed Sebaa, a rappelé les efforts déployés par le ministère des Finances, à travers le Trésor public, pour mettre en œuvre la politique économique et financière de l’Etat, tout en garantissant une gestion rigoureuse des deniers publics. et renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques.
Il a également précisé que le choix du thème des startups et de leur rôle dans la croissance inclusive est dû à la vitalité observée dans ce domaine.
De son côté, l’économiste Sid Ali Boukrami a prononcé un discours dans lequel il a souligné que la moralisation de la vie publique, y compris les aspects économiques, doit être associée à la responsabilité et à l’évaluation de l’impact sur la gestion des affaires publiques.
La séance a donné lieu à des échanges qui ont permis aux participants de partager leurs expériences et analyses sur les meilleures pratiques liées au principe de responsabilité et d’efficacité.