La nécessité de poursuivre les travaux pour achever le projet de gazoduc transsaharien reliant le Nigeria, le Niger et l’Algérie a été soulignée mercredi à Niamey (Niger), indique un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.
Ce point a été souligné lors d’une rencontre entre le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et le ministre nigérian du Pétrole, Mahaman Moustapha Barké, qui a représenté « une opportunité pour réaffirmer l’importance de poursuivre les réunions de coordination pour examiner les aspects du Trans- Projet de gazoduc saharien (TSGP)», précise la même source.
A cette occasion, les deux parties ont fait le point sur « l’état de mise en œuvre des décisions prises lors des réunions entre les trois ministres chargés des hydrocarbures d’Algérie, du Niger et du Nigeria, dont la dernière a eu lieu en juillet 2022 à Alger. « , selon la même source.
Le ministère a également rappelé que cette dernière réunion a été couronnée par la signature d’un protocole d’accord entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria, qui réaffirme « l’engagement des trois pays à poursuivre et achever les travaux des groupes d’experts pour faire de ce projet stratégique est une réalité et la ferme volonté des parties intéressées d’avancer dans sa réalisation », note le document.
Rappelons que cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la visite de travail de M. Arkab au Niger mercredi, s’est déroulée en présence du directeur général (PDG) de Sonatrach, Rachid Hachichi, chargé d’affaires à l’ambassade d’Algérie à Niamey, le directeur général de Sonatrach International (SIPEX) et les directeurs du ministère et de Sonatrach, ont conclu le communiqué.