Des experts en droit international ont déclaré que le fait de prendre pour cible des écoles et des fidèles à Gaza constitue des crimes de guerre qui nécessitent une action internationale urgente contre l’entité sioniste occupante, qui continue de violer le droit international en toute impunité, soulignant l’impératif de mettre fin au soutien à l’entité occupante et d’appeler au Conseil de sécurité de l’ONU de prendre des mesures urgentes en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies pour mettre fin à ces crimes.
Dans une déclaration adressée à l’APS, le président de l’Association des avocats de droit international à Paris, Madjid Bouden, a affirmé que le droit international, dans toutes ses branches (usages et usages internationaux, conventions internationales, principes généraux du droit international), interdit ciblant des écoles, des hôpitaux, des infrastructures et toute installation civile, soulignant que « la pratique de cet acte hostile interdit par le droit international entraîne des conséquences juridiques ».
« L’entité sioniste porte l’entière responsabilité devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour tous ces crimes et pour les réparations qui en découlent », a-t-il ajouté, rappelant l’avis consultatif de la Cour du 19 juillet, après avoir confirmé que l’entité sioniste assumait l’entière responsabilité pour ce qui se passe en Palestine conformément au droit international.
Par conséquent, a-t-il déclaré, « cela ouvre la voie à des poursuites pénales devant la Cour pénale internationale (CPI) contre les commanditaires de ces crimes ».
Selon l’orateur, la CIJ a bien adopté des décisions et des mesures provisoires, mais en pratique l’entité sioniste n’était pas obligée de s’y conformer, ajoutant que leur non-application permet à l’entité sioniste de ne pas tenir compte, d’autant plus que le soutien apporté par certains certaines parties de cette entité constituent une violation du droit international.
L’expert a indiqué que la CIJ et la CPI peuvent être contactées pour dénoncer la non-application de ces décisions par les pays alliés de l’entité sioniste, bien que ces décisions, même provisoires, soient contraignantes pour tous les États.
« Il est temps de saisir la CIJ, au moins dans un premier temps, pour obtenir un avis consultatif sur la non-exécution de ces décisions contraignantes. Ce soutien, qui empêche l’exécution de ces décisions, doit être corrigé par des mesures spécifiques. destiné à interdire le soutien militaire à l’entité sioniste.
Impunité de l’entité sioniste : un sérieux défi à la crédibilité du système juridique international
Ainsi « des sanctions doivent être imposées, ou du moins, toute assistance militaire doit être interdite, soit pour fournir de nouvelles armes à l’entité occupante, soit pour empêcher l’utilisation d’armes anciennes déjà acquises, sous réserve de cette interdiction des inspections internationales pour s’assurer que ces armes les armes ne sont pas utilisées.
En outre, l’expert a prévenu que le Conseil de sécurité international pourrait être à nouveau sollicité, non pas pour émettre une résolution ou une recommandation, mais pour mettre en œuvre l’avis consultatif de la CIJ.
De son côté, l’expert en droit international Ayman Salama a déclaré que les écoles de l’UNRWA étaient des structures relevant de l’ONU et sont donc des structures protégées. Ces écoles sont protégées contre toute attaque de toute partie au conflit, tout comme les mosquées, les hôpitaux, les musées et les immeubles résidentiels en vertu du droit international.
Après avoir déploré que l’entité sioniste ignore le droit international et l’ONU en raison du soutien dont elle bénéficie de certains États influents, l’expert a souligné l’importance de demander au Conseil de sécurité international de prendre des mesures urgentes en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies pour mettre la fin de ces crimes.
« L’impunité continue de l’entité sioniste pour ses crimes remet sérieusement en question la crédibilité du système juridique international », a-t-il soutenu, appelant la communauté internationale « à agir immédiatement pour mettre fin à ces massacres et poursuivre les commanditaires.
A noter que l’article 52 du Protocole additionnel (I) aux Conventions de Genève stipule explicitement la protection des biens civils, y compris les écoles et les lieux de culte contre les attaques militaires, tout comme l’article 53 du même protocole interdit tout acte d’hostilité dirigé contre les lieux de culte. culte.
L’article 8 du Statut de Rome de la CPI criminalise également les attaques intentionnelles contre des bâtiments dédiés à des fins éducatives. Tandis que l’article 48 du Protocole additionnel (I) oblige les parties au conflit à faire la distinction entre la population civile et les combattants, et entre les biens civils et les objectifs militaires.