La campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre sera lancée ce jeudi et durera 20 jours, durant lesquels les candidats devront animer des meetings populaires et des rencontres rapprochées avec les citoyens.
Ainsi, les trois candidats en lice, en l’occurrence M. Aouchiche Youcef pour le Front des Forces Socialistes (FFS), M. Tebboune Abdelmadjid en tant que candidat indépendant et M. Hassani Cherif Abdelaâli pour le Mouvement de la Société pour la Paix ( MSP). ), tenteront de convaincre les citoyens du bien-fondé de leurs programmes respectifs.
A cet effet, l’Autorité Electorale Nationale Indépendante (ANIE) a déployé tous les moyens matériels et logistiques et a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement de la campagne électorale.
Le Président de l’ANIE, Mohamed Charfi, a déclaré que son instance est prête à organiser les élections présidentielles, dans le cadre de ses engagements constitutionnels de « neutralité, transparence et préservation du libre choix de l’électeur ».
Il a précisé que l’ANIE « accompagnera cette importante réunion à plusieurs niveaux en coordination avec les instances compétentes, en assurant le suivi des réunions conformément aux dispositions légales et l’égalité des plages horaires pour les candidats à l’intervention dans les médias audiovisuels.
Selon l’ANIE, 24.351.551 électeurs inscrits ont été identifiés, dont 23.486.061 électeurs à l’intérieur du pays et 865.490 à l’étranger.
Les dispositions de la loi organique relative au système électoral prévoient que tout candidat ou personne participant à la campagne électorale doit s’abstenir de recourir à des propos haineux, l’usage de langues étrangères est également interdit, ainsi que l’usage à des fins de propagande électorale. , les biens ou les moyens d’une personne morale, d’une institution ou d’un organisme public, public ou privé.
Il est interdit d’utiliser les lieux de culte, les institutions et administrations publiques, ainsi que les unités d’enseignement, d’enseignement et de formation, quelle que soit leur nature ou leur affiliation, ainsi que l’utilisation malveillante des attributs de l’État.
Par ailleurs, tous les candidats bénéficient d’un accès équitable aux médias audiovisuels autorisés, la durée des diffusions accordées étant égale pour chacun des candidats, dans la limite de la répartition des plages horaires allouées aux interventions des candidats pour l’expression publique directe. médias audiovisuels.
Les modalités et modalités d’accès aux médias audiovisuels et de médiatisation des activités des candidats à la Présidentielle ont également été définies par l’ANIE, qui a insisté sur le respect du silence électoral trois (3) jours avant la date des élections.
Elle a en outre rappelé que la publication et la diffusion de sondages sur les intentions de vote et la popularité des candidats sont interdites soixante-douze (72) heures avant la date du scrutin sur le territoire national et cinq (5) jours avant. la date du vote pour la communauté nationale établie à l’étranger.
Aussi, la loi organique portant régime électoral impose à chaque candidat de respecter les règles légales régissant le financement de la campagne électorale afin de garantir la légitimité et la transparence du financement de campagne et de faciliter l’examen et le contrôle des dépenses.
Le financement de la campagne électorale se fait grâce à des ressources provenant de la contribution des partis politiques, de la contribution personnelle du candidat et des dons en argent ou en nature des citoyens.
Il est interdit à tout candidat de recevoir, directement ou indirectement, des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution, quelle qu’en soit la forme, d’un Etat étranger ou d’une personne physique ou morale de nationalité étrangère.