Le Centre culturel Djamaâ El-Djazaïr a organisé lundi à Alger une rencontre intellectuelle et littéraire au cours de laquelle les participants ont exprimé leur soutien à la cause palestinienne sur fond de génocide commis contre le peuple palestinien à Gaza.
Le Recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini a déclaré, dans un discours lu en son nom par le directeur de cabinet de Djamaâ El-Djazaïr, Bouzid Boumediene, que « la Palestine est intimement ancrée dans des intellectuels de pensée à travers la poésie et la littérature, dont de nombreuses personnalités algériennes qui ont évoqué la cause palestinienne dans des articles et textes littéraires pour dénoncer le complot mondial créé contre la Palestine et exprimer la conviction du peuple algérien dans le bien-fondé de la cause palestinienne.
Il a cité les savants et intellectuels algériens du mouvement national qui ont défendu cette juste cause à travers leurs écrits, comme le savant Abdelhamid Ben Badis, Cheikh Mohamed Bachir El Ibrahimi et Kateb Yacine, dont ce dernier a consacré plusieurs pièces de théâtre, pour ne citer que » Palestine ». Trahi ».
« La première génération d’intellectuels et de pionniers du Mouvement National a établi la tradition du soutien aux causes de libération dans le monde, comme en témoigne la Guerre de Libération de 1954 qui a permis la diffusion de ce devoir moral, politique et religieux en faveur de « le droit des peuples à l’indépendance », a-t-il affirmé, affirmant que « les causes sahraouie et palestinienne sont des questions fondamentales pour l’Algérie et pour le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».
Le même intervenant a déclaré que des poètes comme Moufdi Zakaria ont défendu la révolution algérienne dès son éclatement à travers la poésie, et il en est de même de la cause palestinienne pour laquelle le poète Mahmoud Darwiche a récité en Algérie en 1982 son poème intitulé « Madih Adhil Al-Aali ». « . « .
Par ailleurs, les professeurs d’université Mechri Benkhalifa et Rabah Kheddouci ont affirmé que « l’intellectuel algérien considère la cause palestinienne comme la sienne en faisant circuler des recueils de nouvelles, de romans et de poèmes qui expriment la douleur humaine face à l’injustice et au génocide contre le peuple palestinien. .
Pour le poète Achour Fenni, la cause palestinienne était « une question nationale et éducative, car de nombreux poètes du monde entier lui témoignent du respect, notamment en Amérique latine et dans tous les forums poétiques mondiaux ».