Un accord-cadre de partenariat pour la production de viande blanche et rouge, en vue de réguler le marché pendant la période post-ramadan, a été signé dimanche à Alger, entre la Société pour le développement des cultures agricoles stratégiques (SDCAS), le groupement des industries agroalimentaires et logistiques (Agrolog) et Caisse nationale de Mutualité agricole (CNMA).
La cérémonie de signature de cet accord, visant la production de pas moins de 10.000 tonnes de viande blanche et la création d’un troupeau de 50.000 moutons, a eu lieu au siège du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, en présence du ministre du secteur, Youcef Cherfa.
Le document a été signé par le PDG de la SDCAS Mustapha Belhanini, le PDG d’Agrolog Djahid Zefzaf et le directeur général de la CNMA Chérif Benhabiles.
Cet accord s’inscrit dans le cadre des mesures volontaristes prises par le secteur de l’agriculture et du développement rural pour assurer la stabilité du marché en matière de produits agricoles de grande consommation, comme la viande blanche et rouge, explique le ministère dans un communiqué à l’occasion de l’événement.
En application de cet accord, les structures d’élevage de volailles et d’animaux dans les unités de production agricole (anciennes fermes pilotes), au sein de la SDCAS, seront mises à la disposition de l’Office National de l’Alimentation Animale (ONAB) et de l’Entreprise Algérienne de Viande Tomate (ALVIAR). ) pour la production. de viande blanche et rouge, dans le but de constituer un stock stratégique destiné à approvisionner le marché pendant le mois de Ramadhan et la prochaine fête de l’Aïd el-Adha.
D’autre part, la CNMA prendra en charge par l’assurance tous les risques liés aux activités couvertes par cet accord, en plus de fournir un support technique, une évaluation et un suivi par des experts et spécialistes dans ce domaine.
L’objectif fixé est de produire au moins 10.000 tonnes de viande blanche et 50.000 têtes de mouton pour constituer un stock régulateur et approvisionner le marché en produits nationaux à des prix étudiés en période de forte demande, a-t-on souligné.
En plus de valoriser les infrastructures disponibles dans les unités de production agricole, les partenaires de cette convention s’engagent à doter ces unités des intrants nécessaires (poulets, fourrages, etc.), pour respecter les normes liées aux bâtiments zootechniques, aux volailles et aux animaux, ainsi que les normes sanitaires et la qualité des produits.
A cette occasion, M. Cherfa a souligné que l’objectif de la convention est la régulation du marché et la stabilité des prix de la viande, ainsi que l’amélioration des infrastructures zootechniques, ainsi que l’encouragement de la production nationale de viande et la création de stocks pour assurer la disponibilité des produits de manière durable.
« Nous disposons de toute une série d’infrastructures inutilisées provenant des anciennes fermes pilotes qui peuvent être exploitées de manière optimale pour augmenter la production nationale, ce qui nous permettra de constituer des stocks importants de viande rouge et blanche pour approvisionner le marché en période de forte demande », a-t-il insisté.